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SOMMES-NOUS DES FRÈRES LIBRES AVEC DE BONNES COUTUMES ?

Planches, Réflexions | 12 septembre 2025 | 0 | by A.S.

Le preLe premier principe requis pour être franc-maçon est d’être libre et de bonnes mœurs. Pourtant, dans la franc-maçonnerie moderne, ce fondement essentiel semble parfois oublié.

La liberté en question

Être libre signifie disposer de soi-même, agir sans contrainte et sans préjugé. Or, dans nos loges, combien de frères peuvent réellement affirmer vivre cette liberté ?
De nombreux témoignages évoquent des maçons empêchés de visiter d’autres ateliers, uniquement parce qu’ils appartiennent à une obédience différente. Jadis unis, ils se retrouvent aujourd’hui divisés par des structures administratives, alors qu’ils continuent de partager les mêmes principes et les mêmes valeurs.

Celui qui proclame la liberté mais refuse à ses frères le droit de l’exercer n’est pas un homme libre, mais un prisonnier des préjugés.

L’égalité dévoyée

L’égalité devrait unir les maçons par-delà les obédiences. Pourtant, certains croient qu’elle ne s’exerce qu’au sein de leur propre puissance. D’autres pensent qu’elle se limite aux loges liées par des traités de reconnaissance.
Cette vision réductrice dénature l’idéal maçonnique. L’égalité n’est pas une affaire de labels ou de signatures : elle repose sur la reconnaissance mutuelle entre tous les francs-maçons authentiques, où qu’ils se trouvent.

Une fraternité sélective

La fraternité, valeur cardinale de l’Ordre, devrait abolir toutes les frontières. Pourtant, elle est trop souvent réservée à quelques-uns.
Certaines loges ferment leurs portes à ceux qui n’appartiennent pas à la même obédience. Des frères s’autorisent à dénigrer d’autres institutions. Et, lors des périodes électorales, les rivalités atteignent parfois un niveau comparable à celui de la politique profane.

Peut-on encore parler de fraternité quand elle s’arrête aux limites d’un traité, d’une reconnaissance ou d’une appartenance administrative ?

Le rappel des fondamentaux

Celui qui ne pratique pas réellement la liberté, l’égalité et la fraternité n’a pas compris la franc-maçonnerie.
Traverser l’Ordre sans jamais se confronter aux difficultés de ses frères, sans se sentir concerné par leurs épreuves, c’est être un spectre : présent en apparence, mais absent de l’essentiel.

La franc-maçonnerie n’appartient ni à une obédience, ni à une puissance particulière. Elle est universelle par essence.
Être franc-maçon, c’est vivre concrètement les valeurs que nous proclamons : la liberté comme autonomie de pensée, l’égalité comme reconnaissance sincère, et la fraternité comme ouverture véritable.
Sans cela, nous ne faisons que traverser la franc-maçonnerie sans jamais l’habiter pleinement.mier principe requis pour être franc-maçon est d’être libre et de bonnes mœurs. Pourtant, dans la franc-maçonnerie moderne, ce fondement semble parfois oublié.

La liberté en question

Être libre signifie disposer de soi-même, agir sans contrainte et sans préjugé. Or, dans nos loges, combien de frères peuvent réellement affirmer vivre cette liberté ?
De nombreux témoignages font état de maçons empêchés de visiter d’autres ateliers, uniquement parce qu’ils appartiennent à une puissance ou une obédience différente. Jadis unis, aujourd’hui divisés par des structures administratives, ces frères continuent pourtant de partager les mêmes principes et les mêmes valeurs.

Celui qui proclame la liberté mais refuse à ses frères le droit de la vivre n’est pas un homme libre, mais un esclave des préjugés.

L’égalité dévoyée

L’égalité devrait unir les maçons par-delà les obédiences. Pourtant, certains croient qu’elle ne s’exerce qu’au sein de leur propre puissance. D’autres pensent qu’elle se limite aux loges liées par des traités de reconnaissance.
Cette vision est erronée. L’égalité n’est pas affaire de diplômes, de signatures ou de labels. Elle est d’abord reconnaissance mutuelle : tout franc-maçon authentique, où qu’il se trouve, est un frère et doit être reçu comme tel.

Une fraternité sélective

La fraternité, pilier essentiel de notre Ordre, devrait abolir toutes les frontières. Pourtant, elle est trop souvent réservée à quelques-uns.
Certaines loges ferment leurs portes à ceux qui ne partagent pas leur obédience. Des frères se moquent d’autres institutions maçonniques. Et, lors des périodes électorales, les rivalités atteignent parfois le même niveau de violence symbolique que dans le monde profane.

Peut-on encore parler de fraternité quand elle s’arrête aux limites d’un traité, d’une reconnaissance ou d’une obédience ?

Le rappel des fondamentaux

Celui qui ne pratique pas réellement la liberté, l’égalité et la fraternité n’a pas compris la franc-maçonnerie.
Comme le rappelle la prière universelle du Notre Père, nous sommes tous enfants du même Créateur. Dire « Notre Père » signifie reconnaître que nous sommes frères et sœurs, sans distinction de classe, de race, de religion ou d’obédience.

Traverser la franc-maçonnerie sans ressentir les souffrances de ses frères, c’est être un spectre, non un maçon.

Conclusion

La franc-maçonnerie n’appartient à aucune obédience, à aucune puissance particulière. Elle est universelle par essence.
Si nous voulons être de vrais francs-maçons, il nous faut retrouver le sens profond de nos valeurs : une liberté vécue, une égalité sincère et une fraternité sans frontières.

Paraphrasant l’illustre Francisco Octaviano dans le texte :

« Celui qui traversa la vie dans un nuage blanc, et s’endormit dans un repos placide ; celui qui ne sentit pas le froid du malheur, qui traversa la vie et ne souffrit pas, était un fantôme d’homme, n’était pas un homme, il traversa seulement la vie, il ne vécut pas »,

on pourrait dire :

« Quiconque traversa la Franc-Maçonnerie dans un nuage blanc, et s’endormit dans un repos placide ; Quiconque ne sentit pas le froid du malheur de ses frères, quiconque traversa la Franc-Maçonnerie et n’en souffrit pas, était un spectre de Franc-Maçon, n’était pas Franc-Maçon, ne faisait que traverser la Franc-Maçonnerie, n’était pas un frère. »

Pedro Neves

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