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LE VOTE DU FRANC-MACON : SIMPLE MIROIR DE LA SOCIETE ?

Réflexions | 10 septembre 2025 | 0 | by A.S.

Pour qui votent les francs-maçons ?

Tel était le titre d’un article publié sur AgoraVox, consacré à l’analyse des clivages politiques qui persistent au sein des obédiences maçonniques.

Si la franc-maçonnerie se revendique ni dogmatique ni partisane, elle n’en demeure pas moins intimement liée à la vie politique française. De là naissent une multitude de « légendes urbaines » autour de la question récurrente : « Pour qui votent les francs-maçons ? »

Source : AgoraVox – Pour qui votent les francs-maçons ?


Franc-maçonnerie et politique : une relation ambiguë

Au moment des élections régionales, L’Express préférait consacrer un dossier à la crise interne qui secouait alors la GLNF (Grande Loge Nationale Française), deuxième obédience du pays, menacée d’éclatement à cause de l’activisme et du népotisme reprochés à son Grand Maître.

Une occasion idéale pour revenir sur un sujet aussi sensible que récurrent : les liens entre franc-maçonnerie et politique. Car si les obédiences se proclament apolitiques (GLNF, Grand Orient de France, Droit Humain…), l’influence des idéaux maçonniques sur certaines grandes lois – séparation de l’Église et de l’État, légalisation de la contraception et de l’IVG, ou encore débats récents sur la fin de vie – continue d’alimenter fantasmes et soupçons. La présence de maçons dans les plus hautes sphères de l’État ne fait qu’entretenir cette perception d’une proximité ambiguë avec le pouvoir.


Gauche, droite… et au-delà

« De toute façon, vous, les francs-maçons, vous êtes tous de gauche ! » : voilà un préjugé tenace. Dans l’imaginaire collectif, le maçon reste associé au républicain laïque et progressiste. Pourtant, la réalité est bien plus nuancée.

Aujourd’hui, la franc-maçonnerie reflète l’ensemble du spectre politique français. Il existe des maçons de gauche, bien sûr, mais aussi de droite – Xavier Bertrand a publiquement reconnu son appartenance. La GLNF, par exemple, est souvent perçue comme une obédience de droite, marquée par une tradition plus « régulière » (non-mixité, croyance en Dieu, serment sur la Bible). Certains estiment même que l’extrême droite y a trouvé, dans certaines régions, quelques relais discrets.

Mais il serait réducteur d’opposer maçonnerie « rive gauche » et maçonnerie « rive droite ». Si le GODF (Grand Orient de France) penche historiquement à gauche, ses loges reflètent souvent une diversité politique locale. À l’inverse, la Grande Loge de France, traditionnellement plus conservatrice, regroupe aussi des frères de toutes sensibilités. Le Droit Humain, très engagé à gauche par ses prises de position, accueille néanmoins une population hétérogène, notamment en raison de sa mixité.

En province, la réalité est encore plus simple : lorsqu’une ville ne compte qu’une ou deux loges, les maçons doivent composer avec cette diversité. En pratique, les loges sont souvent le miroir politique de leur territoire.


Réseaux, fantasmes et réalités

Au niveau national, aucune obédience ne se met au service d’un parti. Localement, en revanche, des connexions peuvent exister entre loges et sections politiques, notamment dans des fiefs dominés par un seul courant. Mais ces liens restent limités à quelques « coups de pouce » et ne diffèrent pas fondamentalement d’autres réseaux d’influence : anciens élèves, grands corps de l’État, associations locales ou même… amicale de pétanque.

L’appartenance maçonnique constitue certes un atout relationnel, surtout en province, mais n’a rien d’un passeport garanti pour une carrière politique. Le parcours maçonnique est lent, exigeant, et souvent perçu comme sulfureux dans l’opinion publique, ce qui peut compliquer la vie d’un élu plus qu’il ne la facilite. D’ailleurs, malgré les clichés, les hommes politiques sont peu nombreux dans les loges. Ceux qui y entrent par opportunisme en ressortent souvent déçus, incapables d’y trouver le réseau d’influence espéré.

En réalité, la principale richesse de la franc-maçonnerie pour un élu local réside ailleurs : en loge, il rencontre un concentré de la société civile – associatifs, syndicalistes, professions libérales, fonctionnaires – autant de relais utiles pour sentir l’air du temps.


Alors, pour qui votent les francs-maçons ?
Tout simplement comme le reste de la société française : selon leurs convictions personnelles, dans toute la diversité du paysage politique.

L’idée d’un « vote maçon » homogène relève plus du fantasme que de la réalité.

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