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DEUX FRANC-MACONNERIES MAIS UNE MÊME QUÊTE

Planches, Réflexions | 1 septembre 2025 | 1 | by A.S.

Il existe mille et une manières de vivre la franc-maçonnerie… mais on peut dire qu’il y a surtout deux grandes approches. Cette réflexion, proposée par la loge libanaise « Fils des Cèdres » (merci à Jacques Daniel ), tombe à pic : elle parle de ce qui nous rassemble, mais aussi de ce qui peut nous séparer.

La version « traditionnelle » : Dieu avant tout

Dans une première vision, la franc-maçonnerie reste très liée aux traditions religieuses, en particulier judéo-chrétiennes.
Ici, le GADLU (Grand Architecte de l’Univers) est clairement identifié comme Dieu, le Créateur de toutes choses.

On reste donc dans une pratique qui fait écho à une conception spirituelle précise, avec un cadre bien défini.


La version « libérale » : liberté de conscience avant tout

L’autre approche, plus récente, est celle de la maçonnerie libérale ou adogmatique. Elle se veut universelle, ouverte à toutes les cultures et croyances.

Ici, le GADLU n’est pas une figure imposée, mais un symbole.

  • Pour certains, il peut représenter Dieu.
  • Pour d’autres, un principe d’évolution, d’équilibre, ou même simplement l’Homme en tant que bâtisseur de son destin.
  • Et pour d’autres encore… le GADLU n’existe pas du tout.

Le point central ? Chacun est libre d’interpréter. Pas d’obligation, pas de dogme.


Une question de respect et d’équilibre

La beauté de cette deuxième approche, c’est qu’elle ne nie pas l’importance des religions. Elle demande simplement aux croyants de respecter la liberté de conscience de ceux qui ne le sont pas.

En fait, elle rappelle que la franc-maçonnerie se veut ce fameux « Centre de l’Union » : un lieu où tout le monde peut se retrouver, peu importe sa foi (ou son absence de foi).


Le piège des dogmes… même sans religion

Mais attention : le dogme ne vient pas seulement des religions !
On peut aussi tomber dans une autre forme de rigidité : un athéisme militant, tellement affirmé qu’il en devient aussi intolérant qu’un dogme religieux.

Et c’est là toute la subtilité : ce n’est pas parce qu’on se dit « libre penseur » qu’on échappe à l’écueil de croire que sa vérité est « LA » vérité.


Pas « LA » vérité, mais « des » vérités

La franc-maçonnerie adogmatique repose sur une idée simple :

  • LA vérité absolue n’existe pas, c’est une illusion.
  • Mais il y a des vérités, multiples, personnelles, évolutives.

C’est dans la confrontation des idées – la thèse, l’antithèse – que chacun construit sa propre synthèse.
Et cette vérité-là, elle n’est jamais figée. On ne la possède jamais vraiment… mais on continue toujours à la chercher.


Le Livre Blanc : un symbole de tolérance

Dans cette optique, le Livre Blanc devient un symbole fort : il représente toutes les couleurs, toutes les tendances, toutes les visions possibles. Il n’impose rien, mais laisse la place à tout.

C’est un rappel précieux : croyant ou athée, dogmatique ou non, chacun doit se méfier de transformer ses idées en vérités absolues. Parce que le danger, c’est de devenir soi-même ce qu’on critique.


Une franc-maçonnerie ouverte, ou rien

Au fond, la franc-maçonnerie ne devrait pas être un combat entre croyants et non-croyants. Elle n’est pas là pour exclure, mais pour rassembler.

  • Le GADLU : symbole ou Dieu ? Libre à chacun.
  • Le Livre Blanc : somme de toutes les couleurs.
  • La Vérité : jamais unique, toujours en quête.

C’est cette ouverture, cette tolérance et ce refus du dogme qui font la richesse de la franc-maçonnerie libérale : une aventure humaine, universelle, qui unit au lieu de diviser.

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1 comment

  • Jean-Jacques ZAMBROWSKI 1 septembre 2025 at 12:28

    Curieux article qui, sous couvert d’équilibre, soutient sans partage la franc-maçonnerie dite « libérale », comme si la franc-maçonnerie traditionnelle était un frein à la liberté de conscience et de croyance ! L’idée d’un principe qui ordonnerait l’univers, comme pourrait le faire un « grand architecte » ou un « grand horloger », est constitutive de ce qu’on nomme la religion naturelle. On la trouve déjà chez Cicéron. Dans tous les temples maçonniques, quel que soient le rite ou l’obédience, sur le plan symbolique, figue à l’Orient un delta lumineux, dont le rythme ternaire évoque la réconciliation et l’équilibre, et dont la forme peut symboliser l’édifice achevé. Au milieu du delta figure un œil qui représente autant la conscience supérieure que la conscience humaine, les deux ayant vocation à se rencontrer.
    Ce concept est un appel à rencontrer le Tout : le franc-maçon est invité à réintégrer sa vrai place dans le cosmos, loin des illusions et des mensonges dus à l’ego ou aux positions de ceux qui; prônent une laïcité dont la spiritualité serait l’ennemie. .Pour Spinoza, qui s’est fait rejeter par sa communauté religieuse d’origine, Dieu est « une substance », au, sens d' »un être absolument infini, c’est-à-dire une substance consistant en une infinité d’attributs, dont chacune exprime une essence éternelle et infinie. » On n’est pas, tant s’en faut, dans la divinité réduite, anthropomorphe et exclusive, dont parlent les différents clergés ! Nous sommes bien dans « deus sive natura », l’ensemble de la nature, l’ensemble de la création, bien au-delà des créatures qui peuplent notre petite .planète, Pour Spinoza existe un Principe décliné de multiples façons . Ce Principe que figure le Delta de nos temples est plus qu’un symbole, le symbole de la cohérence dans la diversité. Il suffit de croire à un tel Prinicipe pour être admis dans une obédience maçonnique « traditionnelle », Aucun baptême, aucune circoncision, aucun adhan ou aqiqah n’est requis ! La démarche initiatique qu’elle propose s’appuie sur des valeurs d’Humanisme, de Spiritualité et de Tradition… Rien qui puisse signifier autre chose que la liberté d’interpréter le Grand Architecte de l’Univers selon leur propre sensibilité.

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