Il était une fois, dans l’atelier silencieux d’un Temple ancien, un Maillet et un Ciseau qui reposaient côte à côte depuis des années.
Le Maillet, lourd et solide, se vantait :
« Sans moi, rien ne bouge, rien ne se transforme. Je suis la force, l’impulsion, le moteur du travail. »
Le Ciseau, fin et affûté, répondait calmement :
« Peut-être… mais sans moi, ta force serait aveugle. C’est moi qui trace la forme, qui révèle la beauté cachée dans la pierre. »

Un bloc de pierre brute, entendant leur discussion, intervint :
« Frères outils, pourquoi vous disputez-vous ? N’êtes-vous pas tous deux nécessaires pour m’élever vers la perfection ? »
Alors, un Maçon entra dans l’atelier. Il prit le Maillet dans une main, le Ciseau dans l’autre, et d’un geste sûr, frappa, ajusta, affina…
Chaque coup révélait une nouvelle facette, et peu à peu, la pierre devint colonne, puis chapiteau, prête à soutenir le Temple.
À la fin, le Maçon reposa les deux outils et dit :
« La force et la précision ne valent rien l’une sans l’autre. Ensemble, elles transforment la matière et l’homme. »
Morale maçonnique
Dans la Loge comme dans la vie, la force de la volonté doit s’unir à la précision de la pensée pour qu’une œuvre juste et belle prenne forme. Seul l’équilibre entre énergie et discernement conduit à la perfection.




