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STONEHENGE ET FRANC-MACONNERIE : HERITAGE D’UN TEMPLE PRIMORDIAL

Planches, Réflexions | 11 août 2025 | 0 | by A.S.

Sur la vaste plaine de Salisbury, dans le sud-ouest de l’Angleterre, Stonehenge se dresse comme un témoin silencieux d’une époque révolue. Construit il y a plus de 4 000 ans par un peuple mystérieux, ce cercle de pierres monumentales intrigue depuis des siècles.
Aucune trace écrite, aucun document officiel, aucun nom connu de ses bâtisseurs… et pourtant, son architecture, son alignement céleste et son langage symbolique semblent résonner étrangement avec certaines pratiques et valeurs de la Franc-Maçonnerie contemporaine.

À travers cet article, nous explorerons les aspects historiques, architecturaux et ésotériques de Stonehenge, pour comprendre pourquoi certains y voient l’un des tout premiers temples initiatiques de l’humanité.


Un chef-d’œuvre antérieur aux grandes civilisations

La construction de Stonehenge s’est déroulée en plusieurs phases, entre 3100 et 2100 av. J.-C. – bien avant l’apparition des pyramides d’Égypte, des cités mésopotamiennes et des temples grecs.
Ses concepteurs maîtrisaient déjà :

  • L’architecture monumentale : assemblage de blocs de plusieurs dizaines de tonnes.
  • La géométrie avancée : utilisation de proportions et de rapports qui rappellent la valeur de Pi, connue seulement des siècles plus tard.
  • L’astronomie sacrée : alignement précis sur les solstices et certains cycles lunaires.

À travers ce site, nous découvrons que les anciens bâtisseurs ne se contentaient pas de construire : ils exprimaient, à travers la pierre, une vision cosmique et spirituelle de l’univers.


Le Temple : entre pierre et esprit

En symbolisme initiatique, un temple possède deux dimensions :

  1. Le corps physique – l’édifice, sa structure, ses colonnes, ses éléments visibles.
  2. L’âme invisible – la charge symbolique, l’énergie, l’aura spirituelle qui s’en dégage.

Stonehenge réunissait ces deux aspects.

  • Physiquement, un cercle de mégalithes, organisé avec une précision quasi mathématique.
  • Spirituellement, un espace sacré, conçu pour mettre en relation l’homme, la nature et les forces cosmiques.

De même, dans une loge maçonnique, l’espace rituel n’est pas seulement un lieu : c’est un pont entre le monde matériel et le monde symbolique.


La puissance du cercle

Le cercle est une figure universelle, présente dans toutes les traditions :

  • Symbole de perfection et d’infini.
  • Représentation du cycle éternel : naissance, vie, mort et renaissance.
  • Forme sacrée que l’on retrouve dans les astres, l’iris humain, les mandalas, les galaxies.

À Stonehenge, le cercle n’était pas qu’une disposition architecturale : c’était une métaphore de l’univers.
Les anciens savaient que marcher, danser ou méditer en cercle induit un état particulier de conscience, renforçant l’unité du groupe et sa connexion au cosmos. Cette idée se retrouve encore dans certaines pratiques rituelles maçonniques, comme la circumambulation.


L’alignement sur les cycles célestes

L’entrée de Stonehenge et son « avenue » sont alignées sur :

  • Le lever du soleil au solstice d’été.
  • Le coucher du soleil au solstice d’hiver.
  • Des positions rares de la lune.

Ces alignements permettaient d’observer et de célébrer les grandes étapes du cycle solaire et lunaire.
Le solstice d’hiver, par exemple, symbolisait la « mort » du soleil suivie de sa renaissance – un mythe universel que l’on retrouve dans de nombreuses traditions initiatiques, y compris dans la légende d’Hiram Abiff.


Un culte des ancêtres et de la transformation

Des recherches archéologiques montrent que Stonehenge faisait partie d’un vaste réseau rituel incluant Woodhenge.
Le parcours rituel passait :

  1. Par Woodhenge (symbolisant la vie et la mortalité).
  2. Par la rivière Avon (élément purificateur et de passage).
  3. Par Stonehenge (symbole de l’éternité et de la renaissance).

Ce chemin représentait le voyage de l’âme, de la vie terrestre vers l’au-delà, puis vers une nouvelle naissance.


Résonances maçonniques

Plusieurs aspects de Stonehenge font écho aux pratiques et au symbolisme maçonniques :

  • Le travail circulaire autour d’un centre sacré.
  • La connexion au cosmos à travers l’alignement et l’orientation.
  • La quête de la lumière lors des solstices.
  • La dualité vie/mort et renaissance au cœur des mythes initiatiques.

Comme un temple maçonnique, Stonehenge était un lieu juste et parfait selon un rituel primordial.


Conclusion

Stonehenge n’est pas seulement un monument préhistorique : c’est un héritage spirituel universel.
Il unit les bâtisseurs d’hier aux initiés d’aujourd’hui, dans une même quête : comprendre notre place dans l’univers, relier la matière à l’esprit et donner un sens profond au voyage de la vie.

En le contemplant, nous ne voyons pas seulement des pierres levées – nous percevons les fondations invisibles d’une tradition immémoriale qui continue d’inspirer la Franc-Maçonnerie et toutes les voies de sagesse.

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