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LA MORT D’HIRAM ECRITE DANS LES ETOILES

Actualités | 19 juillet 2025 | 0 | by A.S.

La légende d’Hiram et le chemin du Soleil : une lecture astronomique

Ce texte explore un aspect spécifique du Rite Écossais Ancien et Accepté, où apparaissent les fameuses colonnes zodiacales. Celles-ci ne représentent rien d’autre que le chemin solaire. Ainsi, lorsque la légende d’Hiram est interprétée à travers cette optique, elle offre une lecture initiatique et symbolique puissante, dans laquelle la mort du Maître devient une métaphore astronomique.

Hiram comme figure solaire

Imaginons Hiram comme une personnification du Soleil. Que nous dit la légende ? Elle nous raconte que le premier Compagnon frappe le Maître avec une règle de 24 pouces, image des 24 heures de la révolution diurne. Ce premier coup symbolise la chute du Soleil après son zénith, annonciatrice de la nuit.

Le deuxième Compagnon le blesse avec une équerre de fer, formée de deux lignes qui se croisent et divisent symboliquement le cercle zodiacal en quatre saisons. Ce coup atteint le cœur d’Hiram, centre du cycle, et inaugure un nouveau temps.

Le troisième coup, fatal, est porté au front par un maillet. Sa forme circulaire évoque un anneau : le cycle de l’année. Ce troisième coup scelle la fin d’un cycle solaire, celui de la vie du Soleil-Hiram.

Hiram, Osiris et la cosmologie initiatique

Cette lecture symbolique permet d’identifier Hiram au Soleil ou à Osiris, ISIS — sa veuve — à la Loge, emblème de la Terre, et HORUS — leur fils — au fils de la Lumière. Ainsi, le franc-maçon devient le Fils de la Veuve, celui qui naît de la lumière, héritier du drame solaire et cosmique vécu dans le Temple.

Lorsque Hiram s’apprête à quitter le Temple, il se trouve aux portes de l’Occident, tout comme le Soleil en Balance lors de l’équinoxe d’automne, juste avant sa “mort” apparente.

Le ciel étoilé et le mythe solaire

Dans le ciel, à l’Est, on aperçoit Orion, le bras levé tenant un maillet : une allégorie du coup porté. Au Nord, Persée est prêt à frapper. Ainsi, le meurtre d’Hiram devient l’écho mythologique de la passion d’Osiris, narrée par les prêtres astronomes pour expliquer les mouvements du Soleil et les relier au destin de l’homme, du microcosme au macrocosme.

Source : Mestres do Imaginário

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