Julien Behaeghel développe les principaux aspects de la symbolique du grade de Maître Maçon. Après avoir rappelé le mythe de la mort d’Hiram, il en analyse le contenu symbolique et initiatique : Pourquoi le Maître doit-il se sacrifier ? Quel est le sens de la parole perdue, du tertre, de l’acacia, et du relèvement d’Hiram par les cinq points parfaits. Pourquoi le sept est-il le nombre du Maître ? Quel est le sens du tableau de Maîtrise ? Pourquoi appelle-t-on les Maçons «les enfants de la Veuve» ?
LA MAÎTRE MACON ET LA MORT SYMBOLIQUE
de Julien Behaeghel – Maison de Vie Editeur – 2016 – 149 pages
L’initié est un passant qui trace son propre chemin, sans se laisser aveugler, ni par le matérialisme, ni par la pensée dogmatique, ni par l’illusion de certaines obédiences ou des idéaux politiques. Son art consiste à retrouver l’âme du monde qui contient l’âme de l’homme en devenir dans le plan de l’Architecte. C’est en mourant dans le symbole que le Maître va renaître dans le temple de l’éternité qui sera celui de « son unité » retrouvée.
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« Le Maître Maçon et la Mort Symbolique » de Julien Behaeghel (OE en juillet 2007) éclaire le sens initiatique du grade de Maître, en explorant la mort et la renaissance d’Hiram. L’auteur analyse le sacrifice nécessaire à la transmission, la parole perdue, le relèvement par les cinq points parfaits et les symboles du tertre et de l’acacia. Il rappelle que mourir symboliquement, c’est renaître à une conscience élargie, en quête de l’unité perdue. Peintre et écrivain, membre de la Grande Loge de Belgique, Behaeghel a consacré sa vie à la recherche du sens profond du symbolisme. Auteur d’une quinzaine d’ouvrages, il voyait dans le symbole un outil puissant de réunification de l’être. Son dernier essai, « Voyage au cœur du symbole » (Prix ALEF 2005), proposait une méthode pour intégrer le symbolisme dans la vie quotidienne. Son œuvre demeure une référence essentielle pour qui cherche à percer le mystère de l’Art Royal.