Le symbolisme de l’abeille a des racines anciennes et profondes que Thomas Grison nous présente ici. Associé à la royauté dès le début de l’Egypte pharaonique, cet industrieux insecte a suscité l’intérêt de nombreux naturalistes ou philosophes antiques, parmi lesquels Pline, Sénèque, Varron ou Virgile.
LES SYMBOLISMES DE L’ABEILLE
de Thomas Grison – Maison de Vie Editeur – 2019 – 122 pages
Plus tard en Occident, rois et empereurs feront broder sur leur manteau d’apparat des abeilles, symboles de bon gouvernement, de fraternité et de paix. Véritable or comestible, le miel est une émanation de la lumière et du verbe divin. Il est offert aux dieux, ou à celui dont on ouvre la bouche, afin que le Verbe formulé par celle-ci soit nourricier et spirituellement fécondant. La ruche, dont l’abeille est l’architecte, est un modèle de la cité de Dieu. Son symbolisme a été utilisé par les Montagnards à la Révolution.
Le milieu maçonnique l’a repris à son tour et développé, car il illustre parfaitement ce que doit être l’organisation d’une Loge. A partir du début du XIXe siècle, elle en est venue à symboliser l’idéal de fraternité et d’entraide propre au monde maçonnique. L’abeille a bien toute sa place dans l’univers des symboles maçonniques.
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Dans ce court mais lumineux essai, Thomas Grison explore l’abeille comme image du lien entre le travail, la sagesse et la lumière. Depuis les hymnes d’Apis jusqu’aux loges de nos Rites, l’abeille incarne l’esprit collectif à l’œuvre dans la construction harmonieuse du monde.
Elle ne butine pas pour elle seule, mais pour l’ensemble de la ruche – figure exemplaire de la fraternité active.
Thomas Grison rappelle combien cette ouvrière solaire, messagère de l’ordre cosmique, unit le terrestre et le céleste : son miel, nourricier et incorruptible, évoque la douceur initiatique de la connaissance acquise par l’effort.
L’alvéole hexagonale devient alors une géométrie sacrée, un Temple miniature où se révèle l’équilibre parfait entre raison et intuition.
À travers une écriture claire et symboliquement dense, l’auteur fait de l’abeille non un simple insecte, mais une allégorie vivante du Maçon au travail : discipliné, silencieux, fécond – un artisan du monde intérieur et du monde en devenir.