Le blog de l’Espace, planetariodevitoria.org/fr, explore les grands symboles qui traversent l’histoire et la pensée spirituelle : l’Étoile de David, le pentagramme, Salomon et la franc-maçonnerie. Ces figures géométriques, si simples en apparence, ouvrent pourtant sur une profondeur inépuisable de sens.
L’ÉTOILE DE DAVID : ENTRE CIEL ET TERRE
L’hexagramme – deux triangles entrelacés, l’un pointant vers le ciel, l’autre vers la terre – condense l’idée de l’union des contraires. Masculin et féminin, esprit et matière, transcendance et immanence. Il ne s’agit pas seulement d’un signe identitaire du judaïsme : c’est une figure universelle, présente depuis des millénaires dans de multiples cultures.
En elle, se lit le grand rêve de l’humanité : unir ce qui semble séparé, retrouver l’harmonie perdue.
LE PENTAGRAMME : L’HOMME DANS L’UNIVERS
Avec ses cinq branches, le pentagramme symbolise l’homme debout, les bras et les jambes écartés, inscrit dans le cosmos. Chaque pointe évoque un élément – Feu, Air, Eau, Terre et Esprit – révélant l’équilibre nécessaire pour habiter le monde.
Dans la franc-maçonnerie, comme dans d’autres traditions spirituelles, le pentagramme devient un rappel : l’homme est à la fois microcosme et miroir de l’univers.
SALOMON : LE ROI DE LA SAGESSE
L’étoile dite « de Salomon » est parfois confondue avec celle de David. Mais ce qui importe n’est pas la précision historique : c’est l’idée qu’un symbole peut incarner la sagesse et le discernement. Le roi Salomon, constructeur du Temple, devient le modèle de celui qui bâtit d’abord en lui-même une demeure pour le divin.
L’anneau de Salomon, gravé d’un sceau protecteur, rappelle quant à lui le pouvoir de la maîtrise intérieure : éloigner les démons, c’est avant tout triompher de ses propres passions.
LES LUMIÈRES DE LA FRANC-MAÇONNERIE
Dans la tradition maçonnique, l’étoile n’est jamais isolée : elle dialogue avec d’autres symboles. Le Livre de la Loi, l’Équerre et le Compas – les Trois Grandes Lumières – forment la trame sur laquelle l’initié apprend à lire l’univers.
La lettre « G », placée au centre, renvoie autant à la Géométrie, science des proportions justes, qu’à la Genèse, principe de toute création. Elle enseigne que l’Art Royal est avant tout un art d’équilibrer et d’unifier.
LE LANGAGE DES ÉTOILES
Étoile à cinq, six, sept ou huit branches… chaque figure devient un alphabet du sacré. L’heptagramme évoque les sept jours, les sept planètes, les sept piliers de la sagesse. L’octagramme ouvre sur l’abondance et la plénitude. L’étoile de Bethléem, quant à elle, demeure l’image de la guidance spirituelle, celle qui mène l’homme vers sa lumière intérieure.
UNE CLÉ POUR LE PRÉSENT
Qu’il s’agisse de l’étoile de David ou du pentagramme, du sceau de Salomon ou de l’étoile de Bethléem, il s’agit toujours d’une même invitation : dépasser la surface, plonger dans la profondeur du symbole.
Là se trouve le véritable enjeu : non pas accumuler des signes extérieurs, mais apprendre à les lire comme autant de miroirs de notre propre quête.
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Le triangle avec pointe en haut est un symbole masculin.
Le triangle avec pointe en bas en symbole féminin.
C’est donc une représentation de la totalité humaine.