Le système de hauts grades maçonniques nomme « Parfaite Maîtrise » ou « Perfection », élaboré en divers orients et en particulier ceux de Bordeaux et de Pans au cours des années 1740 et 1750, fut définitivement mis en ordre à Paris vers 1760.
La Maîtrise parfaite
Étude des degrés de Perfection du Rite Écossais Ancien et Accepté
Jean-Claude Mondet
Incorporé au Rite de Perfection en vingt-cinq degrés, le système fut repris en 1801 par le Rite Écossais Ancien et Accepte dont il constitue les degrés allant du quatrième au quatorzième.
De nos jours, cet ensemble, d’une grande richesse et extrêmement cohérent, est pratiqué avec des variantes dans les Loges de Perfection des différentes Juridictions du Rite. Il est étudié ici degré par degré, à partir des données figurant dans la littérature ouverte à tous : commentaires, tuileurs divers, rituels du Rite de Perfection.
Pour chaque degré, l’auteur donne sa lecture de la légende et des rituels, étudie les attributs du titulaire, ainsi que les autres symboles du grade, et termine par quelques réflexions sur le sens général qu’il y trouve.
Cet ouvrage propose ainsi une vaste réflexion conduisant, dans une démarche intime, de la « maîtrise symbolique » du troisième degré à la «maîtrise parfaite» du quatorzième, étant bien entendu qu’en la matière il y a autant de chemins que de pratiquants. Il ne s’agit par conséquent que d’ouvrir la voie à la réflexion individuelle du lecteur.
Fondateur de plusieurs loges du Rite Ecossais Ancien et Accepté, plusieurs fois Vénérable, Jean-Claude Mondet est l’auteur de la trilogie La Première Lettre, consacrée aux trois premiers grades : L‘Apprenti au Rite Écossais Ancien et Accepté (2005), Le Compagnon Écossais (2006) et Le Maître Maçon Écossais (2007).
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Dans les abysses initiatiques du Rite Écossais, Jean-Claude Mondet apparaît comme un maître des voûtes symboliques, ayant érigé des loges et présidé en Vénérable, infusant sa trilogie « La Première Lettre – L’Apprenti » (2005), « Le Compagnon » (2006), « Le Maître » (2007) – d’une essence écossaise vivifiante.
Nous nous engouffrons dans La Maîtrise parfaite, où les degrés de Perfection, nés à Bordeaux et Paris vers 1740-1750, s’affinent en 1760 pour irriguer le Rite Écossais Ancien et Accepté dès 1801, du quatrième au quatorzième échelon.
Jean-Claude Mondet décrypte légendes, rituels et symboles avec une ferveur hermétique, reliant mystères bibliques à fils kabbalistiques, invitant à une transmutation intime de la maîtrise symbolique vers la perfection cosmique. Cette odyssée contemplative éveille en nous l’appel subjectif à une initiation personnelle, où le rite devient miroir de l’âme éternelle, transcendant l’histoire pour illuminer notre quête intérieure.