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Maçon célèbre : le Maître Installé

Maçons célèbres | 26 juin 2016 | 0 | by A.S.
maître installé

Maitre Installé : ROS

Le Maître Installé : le titre de Maître Installé n’est ni un fonction de la loge bleue, ni un grade supérieur, mais une situation maçonnique hybride, qui est proscrite par la plupart des rites et contestée par beaucoup d’obédiences.

Il s’agit en définitive d’une cérémonie à la fois rituelle et secrète, réservée aux seuls vénérables maîtres en fonction ou juste après leur descente de charge.

C’est donc une reconnaissance honorifique et symbolique de la fonction élective, une intronisation, sans conséquence pour l’activité maçonnique à la quelle ont droit parfois les Surveillants élus.

Cette manière de procéder e profondément évolué au cours du temps et fut à l’origine de nombreuses oppositions. Elle s’appuie sur le postulat que le grade de Maître n’existait pas dans les corporations de métiers (affirmation invalidée depuis la découverte de certains manuscrits médiévaux), mais que le titre de maître était réservé à un seul homme, le « maître de la loge ».
Aux XVII° siècle, des maçons aisés qui accueillent en leur domicile leur loge de francs-maçons, invoquent cette mise à disposition de locaux et la prétendue tradition opérative pour s’imposer comme Vénérable à vie, postulant que cet office est une charge « achetée ou obtenue par héritage » et n’est ni un grade ni une fonction élective. Cette vision de la franc-maçonnerie, appelée plus tard la « maçonnerie patrimoniale », fut consolidée rituellement par une cérémonie secrète d’installation du maître en chaire, en présence de ses seuls pairs. Comme s’il s’agissait d’un grade supérieur, on lui communiquait un signe, un mot et un attouchement qu’il jurait de ne jamais dévoiler. S’il lui arrivait de laisser sa charge, il conservait cependant la dignité de son ancienne fonction, en devenant « passé maître ».

Du Maître Installé ne reste aujourd’hui qu’un splendide  tablier à boules. La mort du prince de Bourbon-Condé, en 1771, provoque une crise de succession au poste de Grand Maître de la Grande Loge de France qui débouche sur une scission entre les partisans de la maçonnerie élective (majoritaires) et ceux qui s’accrochent à la maçonnerie patrimoniale. Les premiers se séparent et fondent, en 1773, le Grand Orient, qui imposent très vite d’élire le Vénérable, dont il exige qu’il soit « élevé à cette dignité par le choix libre des membres de la loge ». Plus question de patente à viue, plus question d’installation secrète.

Cependant, la minorité maintient jusqu’à la Révolution la Grande Loge dite  » de Clermont », le statut patrimoniale de Maître Installé. Parallèlement, on retrouve le même débat en Angleterre dans la querelle entre les Moderns et les Antients, qui se nourrira longtemps de l’acceptation ou non de ces installations secrètes. Les Antients reprochant, entre autres griefs, aux Moderns le rejet de cette cérémonie ésotérique et secrète dédiée à l’installation du Maître de la loge.

Si les motivations des maîtres installés ont depuis longtemps disparu, le rituel s’est trasmis jusqu’à nos jours. Quelques loges ou groupes de loges accomplissent encore cette initiation secrète, parfois clandestinement en raison de l’interdit de leur obédience.

Quelques rites ont intégré le Maître Installé dans leur dispositif, à mi-chemin entre les grades symboliques et les Hauts Grades. Et de rares obédiences tolèrent cette permanence désuète de la maçonnerie patrimoniale. La cérémonie en elle-même n’a rien d’extraordinaire ou d’exaltant; la seule trace visible qu’elle laisse à son bénéficiaire est un splendide tablier de maître, où les lettres M et B sont remplacées par deux petits chapelets de boules dorées, fixés en pendentif au centre du tablier.


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