« La Mixité au Grand Orient de France » est le sujet de l’article paru sur « Marianne2.fr« .
Il s’agit d’une analyse du « grand dilemme » qui règne au sein de la principale obédience adogmatique française… »dilemme » qui sera au coeur des esprits et des débats au prochain Convent du Grand Orient de France en septembre prochain..
Extrait :
Une fois encore, le Convent du Grand Orient de France, qui aura lieu en Septembre, verra s’affronter partisans et adversaires de la mixité, question qu’on croyait enfin réglée ; il me semble utile d’exposer ici ma position (qui n’engage que moi) sur ce débat, le mythe du « secret maçonnique » appartenant à une époque révolue et n’ayant pour effet que d’entretenir rumeurs et délires sur ce qui « chercherait à se cacher » (et dont tous les médias rendront largement compte…) en espérant que d’autres Francs-Maçons viendront, dans ces mêmes colonnes, m’apporter la contradiction – et cela d’autant plus vivement que je n’ai jamais entendu, à ce jour, un seul argument contre cette mixité à laquelle certains s’opposent pourtant si énergiquement.
Le Convent 2010 du Grand Orient de France a considéré, à juste titre, qu’aucun texte de sa Constitution ou de son Règlement Général n’avait jamais indiqué qu’il était une obédience exclusivement masculine ; s’il n’y avait de femmes, en Maçonnerie, que dans des « loges d’adoption » placées sous l’autorité des hommes, c’est parce que cela s’était fait naturellement à une époque où il n’y en avait nulle part : ni en politique (elles n’avaient même pas le droit de vote), ni dans le monde des affaires, ni dans celui de la guerre, ni parmi les grands penseurs philosophiques des Lumières ; la Franc-Maçonnerie était, spontanément, le reflet de la société de l’époque ; tout comme il n’y avait naturellement pas de Juifs en Maçonnerie, puisque ceux-ci, comme les femmes, étaient privés de droits civiques avant la Révolution Française et n’avaient donc pas à participer à un mouvement qui voulait changer la société – sans qu’aucun règlement Maçonnique n’ait besoin, pour eux non plus, de préciser ce qui allait alors de soi .
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