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L’INITIATION DU FREY-MAÇON – MISCELLANÉES MAÇONNIQUES

MISCELLANÉES MAÇONNIQUES par Guy Chassagnard

En franc-maçon de tradition, attaché à l’histoire de ce qui fut jadis le Métier de la Maçonnerie avant que de devenir la Maçonnerie spéculative des Maçons libres et acceptés, notre frère Guy Chassagnard met en chroniques ce qu’il a appris dans le temple et… dans les textes ; en quarante et quelques années de pratique maçonnique. Ceci selon un principe qui lui est cher : Apprendre en apprenti, comprendre en compagnon, partager en maître.

Chronique 114 

1737 – L’initiation du Frey-Maçon

Extraits de La Réception du Frey-Maçon :

• « Le Frère Orateur dit au récipiendaire : 

« Vous allez embrasser un Ordre respectable, qui est plus sérieux que vous ne pensez ; il n’y a rien contre la Loi, contre la religion, contre le Roy, ni contre les Mœurs, le Vénérable Grand Maître vous dira le reste. » 

« On le fait agenouiller du genou droit, qui est découvert, sur le tabouret, et tenir le pied gauche levé en l’air.

« Le Grand Maître lui dit alors : 

« Vous promettez de ne jamais tracer, écrire, ni révéler les secrets des Frey-Maçons, et de la Frey-Maçonnerie, qu’à un Frère en Loge, et en présence du Vénérable Grand Maître ».

« Ensuite on lui découvre la gorge, pour voir s’il n’est point du Sexe, et on lui met sur la mamelle gauche un compas qu’il tient lui-même ; il pose la main droite sur l’Évangile, et prononce son serment. »

• « Cette cérémonie faite, le Récipiendaire est nommé Frère, et on se met à table, où l’on boit, avec la permission du Vénérable Grand Maître, à la santé du nouveau Frère ; chacun a sa bouteille devant soi. 

« Quand on veut boire, on dit : « Donnez de la poudre ». 

« Chacun se lève, le Grand Maître dit : « Char­gez ». 

On met la poudre, qui est le vin, dans le verre. 

Le Grand Maître dit : « Mettez la main sur vos armes », et on boit à la santé du Frère. 

« Après quoi, avant de remettre son verre sur la table, on le porte sur la mamelle gauche, puis sur la droite, et ensuite en avant, le tout par trois fois. 

« Et en trois autres temps, on le remet perpendiculairement sur la table, on se frappe dans les mains par trois fois, et on crie par trois fois chacun « Vivat ». 

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© Guy Chassagnard – Auteur de  :

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A.S.: