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L’ENCYCLOPÉDIE DE DIDEROT

MISCELLANÉES MAÇONNIQUES par Guy Chassagnard

En franc-maçon de tradition, attaché à l’histoire de ce qui fut jadis le Métier de la Maçonnerie avant que de devenir la Maçonnerie spéculative des Maçons libres et acceptés, notre frère Guy Chassagnard met en chroniques ce qu’il a appris dans le temple et… dans les textes ; en quarante et quelques années de pratique maçonnique. Ceci selon un principe qui lui est cher : Apprendre en apprenti, comprendre en compagnon, partager en maître.

Chronique 169

1751 – L’Encyclopédie de Diderot

Il y eut à l’origine un projet de traduction et de publication de la Cyclopædia ou Dictionnaire universel des Arts et des Sciences d’Ephraïm Chambers, parue en 1728 à Londres.

Mais des différends financiers, survenus entre les traducteurs et l’éditeur parisien, devaient conduire à la publication en France de l’Encyclopédie ou Dic­tionnaire raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers, sous la direction de MM. Denis Diderot (1713-1784), de l’Académie royale des Scien­ces de Prusse, et Jean le Rond D’Alembert (1717-1783), de l’Académie royale des Sciences de Paris ; avec la collaboration de 160 contributeurs différents constituant une véritable «osociété » de gens de lettres.

Annoncée en 1750 par voie de prospectus et de souscription, L’Encyclopédie devait être présentée au lecteur dès 1751, avec son premier tome, le dernier – et dix-septième – ne paraissant qu’en 1772. Au terme des parutions, l’œuvre de Diderot et d’Alembert comptait 17 volumes de textes, 12 volumes de plan­ches et un supplément de 4 volumes.

Si L’Encyclopédie, véritable somme et répertoire des con­naissances techniques, scientifiques et professionnelles du siècle des Lumières, ne concerne pas directement le sujet principal de cet ouvrage, savoir la Franc-Maçonnerie, elle ne l’ignore pas totalement.

Son Supplément, en effet, s’attarde longuement sur les francs-Maçons, dont plusieurs auteurs de l’épo­que s’honorent d’être ; tel Joseph Jérôme Lefrançois de Lalande (1732-1807), signataire de l’article maçonnique. Celui-ci présente, de façon objective, ce que la société civile française pouvait connaître de la Franc-Maçonnerie, un demi-siècle après son introduction dans le royaume.

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© Guy Chassagnard – Auteur de  :

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A.S.: