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LE GRAND MYSTÈRE DES FRANCS-MAÇONS – MISCELLANÉES MAÇONNIQUES

MISCELLANÉES MAÇONNIQUES par Guy Chassagnard

En franc-maçon de tradition, attaché à l’histoire de ce qui fut jadis le Métier de la Maçonnerie avant que de devenir la Maçonnerie spéculative des Maçons libres et acceptés, notre frère Guy Chassagnard met en chroniques ce qu’il a appris dans le temple et… dans les textes ; en quarante et quelques années de pratique maçonnique. Ceci selon un principe qui lui est cher : Apprendre en apprenti, comprendre en compagnon, partager en maître.


Chronique 88  

1724 – Le Grand Mystère des francs-maçons

 

Il s’agit, à n’en point douter, de la première révélation profane, imprimée, de la pratique maçonnique en pays anglo-saxon ; soit un recueil de petit format, d’une douzaine de pages. Paru en 1724, à Londres, au prix de six pence, il a pour titre :  Le Grand Mystère des Francs-Maçons découvert, dans lequel se trouvent les questions qu’on leur pose dans leurs assemblées et installations.

 

Son auteur est un certain « frère T. Payne », appelé à demeurer à jamais inconnu.

 

De la lecture d’un catéchisme, déjà présent dans divers manuscrits maçonniques, il n’y a rien à rapporter. Plus intéressante, par contre, est l’énumération des signes de recon­naissance du « véritable maçon » :

 

  • Ôter son chapeau avec deux doigts et le pouce.

 

  • Frapper de la main droite, à l’intérieur du petit doigt de la gauche, trois fois comme si l’on taillait la pierre.

 

  • Former une équerre en assemblant les talons, les orteils des deux pieds écartés à une certaine distance, ou par tout autre triangle.

 

  • Se prendre main à main, avec les pouces serrés et se presser au poignet trois fois avec l’index sur le pouls.

 

  • Murmurer : « Les Maîtres et les Compagnons de la vénérable Compagnie, d’où je viens, vous saluent bien » . L’autre répondra : « Dieu salue bien les Maîtres et les Compagnons de la vénérable Compagnie d’où vous venez ».

 

  • Passer les deux index sur ses paupières à trois reprises.

 

  • Retourner son verre, ou quoique ce soit d’autre de creux, après avoir bu.

 

  • Demander à quelle Loge « ils » ont été faits francs-maçons.

 


© Guy Chassagnard – Auteur de La France-Maçonnerie en question (Éditions Dervy – 2017) & du  Dictionnaire de la Franc-Maçonnerie (Éditions Segnat, 2016).


 

A.S.: