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LE CHEVALIER DE LA CITÉ SAINTE

MISCELLANÉES MAÇONNIQUES par Guy Chassagnard

En franc-maçon de tradition, attaché à l’histoire de ce qui fut jadis le Métier de la Maçonnerie avant que de devenir la Maçonnerie spéculative des Maçons libres et acceptés, notre frère Guy Chassagnard met en chroniques ce qu’il a appris dans le temple et… dans les textes ; en quarante et quelques années de pratique maçonnique. Ceci selon un principe qui lui est cher : Apprendre en apprenti, comprendre en compagnon, partager en maître.

Chronique 229

1778 – Le Chevalier de la Cité Sainte 

Il y eut d’abord le baron Carl Gotthelf de Hund et d’Altengrotkau avec son chevalier à plumet rouge et son Ordre de la Stricte Observance Templière (1751). 

Vint plus tard le frère lyonnais Jean-Baptiste Willermoz avec ses préceptes de réforme écossaise et ses principes de Franc-Maçonnerie mystique (1778). 

Ainsi fut établi, sur des bases chevaleresques, le Régime (rite) écossais rectifié, toujours pratiqué avec ses règles et ses rituels initiaux.

Le RER, comme on dit couramment, s’a­dresse à des croyants, de surcroît chrétiens – ceci quelle que soit l’Église au sein de laquelle ils professent leur foi. 

La finalité du maçon écossais ne se limite pas au grade de maître ; il lui incombe d’accéder, par la foi et le mérite, aux degrés supérieurs de Maître écossais de Saint-André (4e degré sym­bo­lique) et surtout de Chevalier Bienfaisant de la Cité Sainte.

Le maître écossais qui est admis dans l’« Ordre intérieur » des CBCS ne l’est que temporairement en qualité d’Écuyer novice ; au terme d’un noviciat d’une ou deux années, celui-ci peut être armé Chevalier ou renvoyé en loge symbolique. 

Selon le Code des CBCS, « Nul ne sera admis dans l’Ordre qu’il n’ait fait preuve de noblesse. Ces preuves consisteront, ou dans des titres d’une noblesse héréditaire, ou dans ceux d’une noblesse personnelle. Les preuves d’une noblesse personnelle seront ou l’exer­cice d’un emploi qui donne la noblesse, ou des actions vertueuses et non suspectes.

« Quels que soient les titres de noblesse que produit un candidat, si dégénérant de ses ancêtres, il en souille la tige respectable par des actions déshonorantes, il sera rejeté et ne sera reçu que, lorsque par des mœurs pures et la vraie noblesse du cœur, il répondra à l’attente de la patrie. »

© Guy Chassagnard – Auteur de  :

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A.S.: