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La Franc-Maçonnerie Féminine en conférence

L’éditorial « L’Avenir de L’Artois » dresse un compte rendu de la conférence tenue par la Grande Loge Féminine de France le samedi 09 avril 2011 à Lievin.

« Cette conférence, intitulée « Franc-Maçonne, Europe, Laïcité » avait pour objectif d’expliquer l’engagement des Francs-Maçonnes en général et en matière d’Europe et de laïcité, notamment concernant la défense des Droits des Femmes. »

Extrait :

Différent d’une secte

Devant une centaine de personnes, hommes et femmes, de toutes générations, Marie-Danièle Tramu, maçonne depuis 17 ans et siégeant au Conseil Fédéral de la GLFF, a rappelé que 13 200 femmes étaient réunies dans cette Grande Loge (qui a le même statut que les associations) pour la « recherche constante et sans limite de la vérité et de la justice dans le respect d’autrui », afin de contribuer au « perfectionnement de l’humanité ». Les « éveilleuses de conscience » de la GLFF ont fait leur la devise de la République française, Liberté, Egalité, Fraternité et y ont ajouté Laïcité en 2003 puisqu’elles affirment la liberté absolue de conscience et se veulent adogmatiques. La conférencière a également rappelé que la Loge de Liévin existe depuis 25 ans.

Martine Guesdon, initiée il y a 30 ans, fondatrice de la Loge de Lens et aujourd’hui Grande Maîtresse, insistait quant à elle sur le fait que la Franc-Maçonnerie n’est « en aucun cas une secte » mais la plus vieille institution laïque d’Europe. Elle confirme qu’il est compliqué d’entrer en Franc-Maçonnerie mais très simple d’en sortir alors qu’il s’agit de l’inverse pour les sectes. De plus, la GLFF est hiérarchisée selon un système d’élections démocratiques, fait qui n’existe pas dans les sectes où les « gourous » ont tous pouvoirs. Elle cite également un ancien Franc-Maçon aujourd’hui disparu qui disait qu’être Maçon c’était « conjuguer le verbe être en lieu et place du verbe avoir pour cesser d’être quelque chose et devenir quelqu’un ». En refusant l’instrumentalisation des individus et en prônant la laïcité, la GLFF espère enfin que le grand public et les grands médias ne fassent plus l’amalgame entre Franc-Maçonnerie et secte.

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A.S.: