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LA FLÛTE ENCHANTEE : dernière œuvre maçonnique de Mozart.

MISCELLANÉES MAÇONNIQUES par Guy Chassagnard

En franc-maçon de tradition, attaché à l’histoire de ce qui fut jadis le Métier de la Maçonnerie avant que de devenir la Maçonnerie spéculative des Maçons libres et acceptés, notre frère Guy Chassagnard met en chroniques ce qu’il a appris dans le temple et… dans les textes ; en quarante et quelques années de pratique maçonnique. Ceci selon un principe qui lui est cher : Apprendre en apprenti, comprendre en compagnon, partager en maître.

Chronique 244

1784 – Mozart et La Flûte enchantée

Die Zauberflöte, plus connue en France sous le titre de La Flûte enchantée, constitue la dernière œuvre maçonnique de Wolfgang Amadeus Mozart.

Elle a été présentée au public viennois le 30 septembre 1791, sous la direction de Mozart lui-même, installé au clavecin ; celui-ci étant décédé le 5 décembre suivant.

Quelques lignes nous suffiront pour présenter cet ultime opéra (ou Singspiel) mozartien, illustrant musicalement un livret d’Emanuel Schikanedero : le prince Tamino est chargé par la reine de la nuit d’aller délivrer sa fille Pamina des prisons du mage Sarastro ; guidé par les trois dames de la reine, Tamino est accompagné de Papageno, un oiseleur truculent, dont la couardise est exemplaire.

Comportant une ouverture et deux actes, l’œuvre cultive à l’extrême le symbolisme du nombre trois. 

On y entend un enchaînement de trois accords ; on y découvre trois dames, trois garçons, trois prêtres, trois esclaves, trois portes.

On y voit apparaître trois fois la reine, annoncée par trois coups de tonnerre.

Et deux fois trois fois (!) Sarastro.

Tamino doit subir les épreuves rituelles d’une initiation ancienne, avant de délivrer la princesse Pamina.

Enfin, trois instruments dominent l’orchestration : la flûte traversière, la flûte de Pan et le glockenspiel (carillon ou « jeu de cloches »).

C’est dans cet opéra que l’on entend le célèbre chant de la reine de la nuit et plusieurs autres airs ou chœurs, comme l’air de l’oiseleur, le duo de Tamino et Pamina, les deux airs de Sarastro, pour ne citer que ceux-là.

À elle seule, la Flûte enchantée incarne la Franc-Maçonnerie du XVIIIe siècle, dans sa globalité ; source de vie, de lumière, de sagesse et de sérénité.

© Guy Chassagnard – Auteur de  :

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A.S.:

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