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JEAN JACQUES RÉGIS DE CAMBACÉRÈS


MISCELLANÉES MAÇONNIQUES par Guy Chassagnard

En franc-maçon de tradition, attaché à l’histoire de ce qui fut jadis le Métier de la Maçonnerie avant que de devenir la Maçonnerie spéculative des Maçons libres et acceptés, notre frère Guy Chassagnard met en chroniques ce qu’il a appris dans le temple et… dans les textes ; en quarante et quelques années de pratique maçonnique. Ceci selon un principe qui lui est cher : Apprendre en apprenti, comprendre en compagnon, partager en maître. 

Chronique 319

1806 – Jean Jacques Régis de Cambacérès

On ne saurait réduire la biographie de l’un des personnages les plus marquants de la Révolution et du premier Empire à quelques lignes. On ne peut tout au plus qu’en dresser quelques jalons. 

Cambacérès est né à Montpellier en 1753, mort à Paris en 1824. 

Dans une vie qui, commencée sous l’Ancien Régime, s’est achevée sous la Restauration, il a été sur le plan profane : pénitent blanc (1763), avocat (1770), conseiller à la Cour des comptes de Montpellier (1774), député à la convention nationale (1792), président du Comité de salut public (1794), président du Conseil des Cinq-Cents (1796), ministre de la Justice (1799), second consul (1800), académicien (1803), archichancelier de l’Empire (1804), duc de Parme (1808), enfin président de la Chambre haute et ministre de la Justice (1815) ; avant de prendre sa retraite…

Collectionneur profane invétéré de charges et de titres, Cambacérès n’a pas failli à son attachement des ors et des honneurs dans la vie maçonnique qu’il a menée. Il n’a pas vingt ans lorsque son nom est inscrit sur les rôles de la loge Saint-Jean du Secret et de l’Harmonie, à l’orient de Montpellier (1772). 

En 1776, il est membre de L’Ancienne et Réunion des Élus qui en fait, en 1786, son député auprès des instances nationales du Grand Orient de France. 

À Paris, il visite en maintes occasions la loge Les Neuf Sœurs et fré­quente, par ailleurs, la Loge des Amis Réunis

Si la Révolution et ses activités civiles le retiennent pour un temps éloigné de la Franc-Maçonnerie, Cambacérès fréquente dès 1795 la Loge du Vrai Zèle

Présent en 1799 à la cérémonie d’union de la Grande Loge de Clermont et du Grand Orient de France, il accède ensuite aux hautes fonctions de la Maçonnerie après avoir été vénérable de la Loge de la Grande Maîtrise

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A.S.: