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GODF du Tarn : Dîner-Débat Républicain

Samedi 16 janvier 2016 à partir de 19h00 Dîner-Débat Républicain organisé par les Loges du Grand Orient De France (GODF) du Tarn à Aussillon avec :

  • Michel MIAILLE, Professeur émérite de Droit et de Sciences Politiques – Montpellier sur le thème : « Un principe d’avenir, la Laïcité »
  • Christophe HABAS, Neuro-radiologue, Chef de Service, Grand Maître Adjoint du GODF – Paris sur le thème : « Une question, le transhumanisme ? »

Salle Costis, Complexe R. Carayol, Bd Léo Lagrange 81200 AUSSILLON

Télécharger l’invitation et le coupon-réponse d’inscription au Dîner-Débat (avant le 8 janvier 2015) ou via ce formulaire d’inscription

Voir la Page Facebook «les loges du GODF du Tarn»

Une question, le transhumanisme ? par Christophe HABAS

Depuis une trentaine d’année, se développe une vision posthumaniste qui se nourrit des progrès technoscientifiques et qui à la fois prolonge et dépasse l’Humanisme. Il s’agit d’accroître les performances sensori-motrices et cognitives des humains grâce aux biotechnologies, aux nanotechnologies, aux sciences de la communication et aux sciences cognitives. Ainsi, nous assistons à une mécanisation de l’humain au niveau du corps et de l’esprit, à une naturalisation de l’esprit (rompant avec le dualisme cartésien), ainsi qu’à l’apparition d’un nouveau statut des machines. Finalement, les frontières qui opposent les notions de machine/vivant, réel/virtuel, vie/mécanisme sont en cours de redéfinition. Certains rêvent même d’un dépassement de l’homme, fruit de la sélection naturelle aveugle, par la machine intelligente, artefact voulu de son savoir et de sa technique, comme le prône le mouvement appelé transhumanisme. Ce mouvement souhaite en effet, par ces hybridations biotechnologiques, faire reculer la finitude humaine (naissance, souffrance, mort). Il s’ensuit donc une nécessaire redéfinition philosophique de l’Homme et une interrogation éthique sur son action sur lui-même.

Un principe d’avenir, la Laïcité par Michel MIAILLE

Le principe laïque nous vient du passé et tend vers l’avenir. Pendant plus de dix siècles, les relations sont étroites et pourtant conflictuelles entre l’État et l’Église. Au plus, accepte-t-on de « tolérer » d’autres croyances voire l’incroyance. Mais avec la laïcité, s’ouvre une autre situation marquée par l’idée de liberté. Liberté individuelle et collective de croire et de manifester sa foi dans le respect de l’ordre public. La liberté a remplacé la tolérance. De plus, la neutralité absolue de l’État et de toutes les personnes publiques est le contrepoids de la liberté de la société civile. C’est cette division, fragile et évolutive, qui est le caractère d’avenir de la laïcité. A chaque génération d’en inventer les modalités adaptées.

A.S.: