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“La foi que j’aime le mieux, dit Dieu, c’est l’espérance… ce qui m’étonne, dit Dieu, c’est l’espérance. Et je n’en reviens pas. L’espérance est une toute petite fille de rien du tout… La foi va de soi. La charité va de soi. Mais l’espérance ne va pas de soi. … La Foi voit ce qui est. La charité aime ce qui est. L’espérance voit ce qui n’est pas encore et qui sera“. Ch. Péguy (“Le porche du mystère de la deuxième vertu“)
Pourtant l’Écclésiaste nous dit quelque chose de très différent : “J’ai vu toutes les œuvres qui se font sous le soleil ; mais voici que tout est vanité et poursuite de vent“ “Qohelet“ 1,14
Vertu théologale pour les Chrétiens, l’Espérance est aussi une vertu importante pour les Franc-maçons, mais dans un sens symbolique très différent : “Espérer contre toute espérance…“ L’Espérance est ici plus importante que la Foi et que la Charité, qui ont elles mêmes une signification symbolique autre que la signification religieuse.
Quel dialogue possible entre Chrétiens et Franc-maçons concernant cette Espérance que nous avons en commun ?
La Vertu Espérance Quelle Espérance ?
Avec François EUVÉ s.j.
François EUVÉ est un théologien et écrivain, scientifique de formation.
Il est ancien élève de l’École Normale Supérieure de Cachan où les études de Physique l’ont mené à l’agrégation. Il s’est initialement consacré à la physique des plasmas (Paris XI) et à l’enseignement.
Il entre ensuite dans la Compagnie de Jésus en 1983, puis sera ordonné prêtre en 1989.
Il enseigne alors au Centre Sèvres, en théologie systématique. Sa thèse de Doctorat porte sur la théologie de la création
Il crée dans ce cadre une “Chaire Teilhard de Chardin“ afin de poursuivre la réflexion du plus célèbre Jésuite du XXème siècle.
Depuis 2013 il est rédacteur en chef de la revue “Études“
