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1815 – ÉDITIONS MAÇONNIQUES


MISCELLANÉES MAÇONNIQUES par Guy Chassagnard

En franc-maçon de tradition, attaché à l’histoire de ce qui fut jadis le Métier de la Maçonnerie avant que de devenir la Maçonnerie spéculative des Maçons libres et acceptés, notre frère Guy Chassagnard met en chroniques ce qu’il a appris dans le temple et… dans les textes ; en quarante et quelques années de pratique maçonnique. Ceci selon un principe qui lui est cher : Apprendre en apprenti, comprendre en compagnon, partager en maître. 

Chronique 349

1815 – Éditions maçonniques

✦ Parution à Paris de l’ouvrage Acta Latomorum ou Chro­nologie de l’Histoire de la Franche-Maçonnerie française et étrangères – contenant les faits les plus remarquables de l’Institution, depuis ses temps obscurs jusques en l’année 1814. 

Avec, dans un second volume, la transcription de divers documents d’époque, dont une correspondance entre les Philalèthes de Paris et le comte Alexandre de Cagliostro. 

L’auteur de l’ouvrage est Claude Antoine Thory (1759-1827), déjà auteur, en 1812, d’une Histoire de la fondation du Grand Orient de France.

Auteur encore de deux autres ouvrages maçonniques, Claude Antoine Thory a connu, en son temps, une renommée de naturaliste confirmé, avec ces titres prometteurs : Monographie ou histoire naturelle du genre groseillier (1809), Prodrome de la monographie des espèces et variétés con­nues du genre rosier (1820). 

✦ Le Grand Larousse présentera Thory en ces termes : 

« Écrivain et naturaliste français, né en 1757, mort en 1827. On ne sait rien de particulier sur sa vie, consacrée entièrement à l’étude. Il a beaucoup écrit, particulièrement sur la botanique, et a fait partie de diverses sociétés savantes. »

✦ Dans la dernière de ses éditions « autorisées » parues, le Livre des Constitutions d’Anderson affirme que « quelle que soit la religion d’un homme et sa façon d’adorer Dieu, il ne doit pas être exclu de l’Ordre, pour­vu qu’il croie au glorieux Architecte du ciel et de la terre, et pratique les devoirs sacrés de la morale ». 

On est loin de l’édition de 1723, qui se con­tentait de préciser que les maçons doivent être « des hommes d’honneur et de probité, n’importe les confessions ou les croy­ances qui les distinguent ».

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© Guy Chassagnard – Auteur de  :

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A.S.: