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SOUS LA SURVEILLANCE DE LA POLICE


MISCELLANÉES MAÇONNIQUES par Guy Chassagnard

En franc-maçon de tradition, attaché à l’histoire de ce qui fut jadis le Métier de la Maçonnerie avant que de devenir la Maçonnerie spéculative des Maçons libres et acceptés, notre frère Guy Chassagnard met en chroniques ce qu’il a appris dans le temple et… dans les textes ; en quarante et quelques années de pratique maçonnique. Ceci selon un principe qui lui est cher : Apprendre en apprenti, comprendre en compagnon, partager en maître. 

Chronique 362

1821 – Sous la surveillance de la police

« C’est surtout après la fin de la période libérale de Restauration, souligne Pierre Chevallier dans son Histoire de la Franc-Maçonnerie française, que l’attention du pouvoir se porte sur les ateliers. » Et de relater de nombreux exemples de la surveillance policière royale dont nous retiendrons :

✦ L’orateur de la loge Les Amis Bienfaisants ayant rendu trop solennellement hommage à la liberté, et son vénérable étant considéré comme un révolutionnaire, l’atelier est con­traint de cesser ses activités.

✦ Il est porté à la connaissance de la direction de la police que la loge La Persévérance de l’Union Parfaite est composée de 90 « individus presque tous militaires ».

✦ Un informateur de la police signale que les membres de la Loge des Laboureurs de la Veuve font usage, dans leurs banquets, d’assiettes portant des inscriptions séditieuses.

✦ Les loges de province n’échappent pas à l’attention des préfets chargés de maintenir l’ordre et la paix sociale. Aucun atelier ne peut être créé s’il n’appartient pas au Grand Orient ou au Suprême Conseil du 33e degré. 

✦ Le préfet de l’Aude se plaint de la présence de militaires dans la Loge de Narbonne. Le préfet de l’Aisne signale la création d’une loge à Saint-Quentin ne comptant que des libéraux. Le préfet de Rennes voit partout des Carbonari.

Effet indésiré de la surveillance policière qui ne manque pas de présenter certaines difficultés : 

« C’est ainsi, écrit Pierre Chevallier, que le préfet de police signale au ministre que la crainte que paraissent avoir les loges maçonniques d’appeler sur elles l’attention de l’autorité rend leur surveillance plus difficile. »

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© Guy Chassagnard – Auteur de  :

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A.S.:

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  • Les prefets non rien a voir avec la composition de la loge chacun doit le savoir et ne rien accepter