Planche sur « Les pièges de l’Elitisme » par Annie Matsunami.
Ce soir, je vais vous exposer un fait commun au sein de la Franc-Maçonnerie (FM) tout comme dans le monde profane: gardons à l’esprit que la FM est composée d’êtres humains et ne fantasmons pas de n’y trouver que des âmes pures et sans défaults.
Mais, une chose est certaine, plus que tout autre institution, la FM a pour mission de donner le bon exemple et de permettre un travail sur soi. Il est donc naturel que les fautes commises dans le monde profane soient mises au pilori dans le Temple. Nous devons, plus que tout autre profane, nous pencher sur ces problèmes et faire un effort pour les combattre et les atténuer au possible.
Le travail effectué dans le Temple doit aussi se reflèter une fois de retour dans la Cité profane. N’oublions pas, nous sommes franc-macons! Il nous appartient de donner l’exemple.
Bien, revenons au sujet de la planche: l’élitisme. Qu’est-ce que l’élitisme? Et bien , l’élitisme est une forme sournoise de discrimination et de haine à l’égard de son prochain, un sentiment de supériorité à l’égard d’une race, d’une religion, d’une classe sociale, d’une apparence physique, du sexe, ou de la profession. Il s’agit bien sûr d’une forme d’agression grave , car elle condamne l’individu avant même de le voir ou de le connaître.
Le Japon est l’un des rares pays industrialisés à avoir un système de caste à l’instar de l’Inde. Ces gens sont nommés « burakumin » littéralement les « plein de souillure », en francais ici, les gens plein de merde…. Comment une chose si horrible peut-elle exister? j ai déjà vu les ghettos « burakumin », de loin bien sûr, mais je les ai bien observés. Leurs habitants vivent en marge de la société, et cela depuis des siècles. La religion Shinto et Boudhiste condamne tous les métiers ayant trait à la mort, les fossoyeurs, les bouchers, les tanneurs, les chasseurs, bref ceux qui tuent et qui préparent la viande et ceux qui travaillent à enterrer et embaumer les morts….
- Télécharger l’intégralité de la planche « Les Pièges de l’élitisme«