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LES « MENTORS », LES OUVRIERS PLUS EXPERTS ?


Au cours de notre parcours, tant en tant que francs-maçons qu’individus en quête de croissance, nous nous retrouvons souvent confrontés aux défis de l’auto-amélioration et du développement personnel.I

Imaginez que vous vous tenez au pied d’une montagne, son sommet enveloppé de brume, symbolisant les nobles objectifs que nous nous sommes fixés. Le chemin qui monte est escarpé, semé d’obstacles qui mettent à l’épreuve notre détermination, notre patience et notre intégrité.

Ce scénario reflète les complexités que nous rencontrons dans notre vie quotidienne, qu’il s’agisse de surmonter l’adversité personnelle, de prendre des décisions éthiques ou de naviguer dans les complexités des relations.

Le défi consiste alors à savoir comment initier cette ascension, comment franchir ces premières étapes cruciales vers une amélioration qui non seulement nous élèvera mais nous préparera à un perfectionnement ultérieur.

Il s’agit de reconnaître la nécessité d’une base solide sur laquelle nous pouvons bâtir une structure de vertus et de compétences personnelles. Le poids émotionnel du début de ce voyage, la peur de l’échec et l’incertitude du chemin à parcourir peuvent rendre les premiers pas les plus intimidants.

Envisager le succès dans ce contexte signifie atteindre un point où nos efforts initiaux ont non seulement pris racine, mais ont commencé à prospérer sous la direction de personnes plus expérimentées.

Il s’agit plutôt de nous considérer non pas au sommet, mais à une étape clé, où les progrès sont tangibles et où la voie à suivre est plus claire, grâce au mentorat et au soutien que nous avons reçus.

Le succès ressemble à un moi plus fort et plus résilient, doté des vertus et de la sagesse nécessaires au voyage en cours.

Cela nous amène à une question cruciale : comment pouvons-nous efficacement jeter les bases du développement personnel et quel rôle le mentorat joue-t-il dans ce processus ?

La solution réside dans l’adoption du principe maçonnique consistant à demander conseil à ceux qui sont plus expérimentés, résumé dans la phrase « Préparez-le pour les mains des ouvriers les plus experts. » »

Ce principe préconise l’importance des efforts initiaux d’auto-amélioration comme fondement d’une croissance ultérieure, en soulignant que ces efforts, bien que modestes, sont cruciaux pour signaler notre engagement envers le développement personnel et spirituel.

La franc-maçonnerie nous enseigne que ces améliorations initiales sont nécessaires pour un raffinement ultérieur, agissant comme une base sur laquelle une croissance plus complexe peut se produire.

N’estimez pas l’importance du mentorat, où des membres plus expérimentés nous guident tout au long de notre parcours maçonnique, non seulement en transmettant des connaissances, mais en modelant les vertus et en apportant leur soutien.

Appliquer ce principe maçonnique à nos vies signifie reconnaître que le développement personnel est un processus cumulatif, chaque pas en avant s’appuyant sur le précédent.

Comprendre que si l’effort individuel est indispensable, la croissance est aussi un effort communautaire qui bénéficie de la sagesse et de l’expérience des autres.

Cet équilibre entre l’autonomie et la confiance dans la fraternité est crucial.

Pour incarner et appliquer ce principe dans notre vie quotidienne, nous devons d’abord être prêts à faire ces premiers pas vers une amélioration, aussi minimes soient-ils.

Nous devons rechercher activement les conseils de ceux qui sont plus expérimentés, être ouverts aux commentaires et prêts à agir en fonction de la sagesse qu’ils partagent.

Ici, nous devrions favoriser un état d’esprit d’apprentissage et d’amélioration continus, fondé sur l’humilité de reconnaître nos domaines de croissance.

L’effet de l’application de ce principe maçonnique s’étend au-delà du développement personnel.

Qu’il s’agisse de favoriser un sentiment de communauté et de soutien mutuel, d’améliorer nos relations et de nous permettre d’apporter des contributions positives à la société.

Ensuite, en partageant nos expériences et en réfléchissant à la manière dont le principe a influencé nos actions, nous approfondissons notre compréhension et renforçons sa pertinence dans nos vies.

En conclusion, notre voyage maçonnique, tout comme l’ascension d’une montagne, commence par le courage de faire les premiers pas et l’humilité de chercher conseil tout au long du chemin.

C’est un chemin marqué par l’amélioration continue de soi, le mentorat et le soutien communautaire, nous menant vers la croissance personnelle, l’intégrité morale et une compréhension plus profonde de notre place dans le monde.

A.S.: