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LES ACTIONS DU GRAND ORIENT

MISCELLANÉES MAÇONNIQUES par Guy Chassagnard

En franc-maçon de tradition, attaché à l’histoire de ce qui fut jadis le Métier de la Maçonnerie avant que de devenir la Maçonnerie spéculative des Maçons libres et acceptés, notre frère Guy Chassagnard met en chroniques ce qu’il a appris dans le temple et… dans les textes ; en quarante et quelques années de pratique maçonnique. Ceci selon un principe qui lui est cher : Apprendre en apprenti, comprendre en compagnon, partager en maître. 

Chronique 367

1826 – Les actions du Grand Orient

En février 1826, le Grand Orient de France exprime sa douleur de voir exister une « association irrégulière » se qualifiant de Grande Loge Écossaise. Ce qui ne l’empêche pas, bientôt, de proposer au Suprême Conseil de France une nouvelle fusion.

La juridiction écossaise refuse toutefois d’être réduite à un simple atelier maçonnique de hauts grades.

De nouvelles offres de rapprochement seront présentées tant en 1835 qu’en 1841 par le Grand Orient de France. Elles seront même imposées sous le second Empire.

En juin, le même Grand Orient adopte de nouveaux Statuts et Règlements de l’Ordre maçonnique en France, longs de 898 articles. Il y est précisé qu’« il est établi dans le sein du Grand Orient un Grand Collège des Rits ».

Ce Grand Collège remplace le Grand Consistoire existant ; il est composé d’officiers du Grand Orient et, avec voix délibérative, des maçons porteurs des 32e et 33e articles.

Il est encore habilité à conférer le 33e et dernier grade de l’Écossisme, « ou tout autre grade équivalent, de quelque rit que ce soit ».

Selon les nouveaux Statuts de l’Ordre maçonnique :

✦ 1. – L’Ordre des Francs-Maçons a pour objet l’exercice de la bienfaisance, de l’étude de la morale universelle, des sciences et des arts, et la pratique de toutes les vertus.

✦ 2. – Il est composé d’hommes libres qui, soumis aux lois, se réunissent en société constituée d’après les Statuts généraux.

✦ 3. – Nul ne peut devenir Maçon, et jouir des droits attachés à ce titre, s’il n’est âgé de vingt-et-un ans accomplis, et s’il n’a de bonnes mœurs ; s’il n’a un état libre et honorable ; […] s’il n’a le degré d’instruction nécessaire pour cultiver sa raison.

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© Guy Chassagnard – Auteur de  :

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A.S.: