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L’accacia m’est connu …emblème maçonnique

Contacté par récemment par Joël Jacques, auteur du livre « L’accacia m’est connu » aux Éditions Maison de vie Editeur, je vous offre ses propres mots concernant son livre sorti le 4 mai 2009 :

« Aucun ouvrage ancien de maçonnerie ne donne d’explication sur le choix de ce symbole. L’Acacia est pourtant un arbre intéressant puisqu’il ne peut devenir adulte qu’à condition d’être habité par des fourmis dont l’entretien permet sa croissance. Cette particularité de l’Arbre n’en demeure pas moins mystérieuse et peut-être justifie-t-elle aussi son emploi dans la symbolique de l’éternité, emploi dont le mystère n’est connu que des « Maîtres ». C’est le myrte des anciens initiés, le rameau d’or, le fragment d’éternité que les maçons croient découvrir au troisième degré dans la branche d’acacia. Mais une question demeure, les maçons affirment qu’ils connaissent l’acacia, mais ils ne savent pas qu’ils sont les fourmis de l’histoire ? »

 » L’Acacia m’est connu « , dit le Maître Franc-Maçon. De la même manière, il affirme avoir visité l’intérieur de la terre. Dans la Loge, il est celui qui plante le rameau d’acacia, le fanal qui lui a montré le chemin durant ses voyages. Cette petite lumière annonciatrice de l’avenir est celle qui permet de retrouver son chemin au cœur des ténèbres. Avec elle, le Maître poursuit son but, quelles que soient les embûches. Le rameau aux fleurs d’or affirme son niveau de conscience car l’acacia est un très ancien et très puissant symbole initiatique. Il affirme aussi que la mort est l’ultime et inséparable objet de la vie et non une damnation. Plus que tout autre emblème maçonnique, l’acacia, couronne épineuse du Christ, est le signe de la connaissance des Maîtres. Il est le messager de la victoire spirituelle et l’esprit de la manifestation des cycles de mort et de renaissance. Depuis la plus haute antiquité, l’acacia et le Maître ne font qu’un. Ce rameau d’or sur une motte verte est ce qu’il nous reste des anciens dieux et nous allons ici tenter de retrouver sa trace.

Joël Jacques est également l’auteur du « Silence des apprentis ».



A.S.: