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La trace : Le dernier secret de Jean-Paul II

Un roman qui n’est pas sans rappeler un certain Da Vinci Code, mitigé avec des légendes urbaines telles que la fortune de l’abbé Saunière.

« La trace : Le dernier secret de Jean-Paul II » de Bovis, Frédéric & Lopez, Jean-François & Jorge, Léopold

chez Tolège éditions (6 septembre 2006)

Description de l’ouvrage

Emmanuel de Saint-André hérite du secret de son arrière grand-père : un antique parchemin qui donne la clef pour parvenir au Saint Calice qui reçut autrefois le sang du Christ. Pour accéder au Graal, Emmanuel de Saint-André devra comprendre le cheminement initiatique parcouru par son arrière grand-père depuis cinquante ans et affronter un ordre mystérieux qui veut détruire la preuve de la divinité du Christ depuis 2000 ans ! Bâti comme un puzzle à travers le temps et l’histoire, La Trace, le dernier secret de Jean Paul II, est une nouvelle variation en forme de thriller sur le thème de la foi qui use de la fiction sans jamais trahir la vérité historique. Une course effrénée pour posséder un objet qui attise toutes les convoitises !

Je suis à l’hiver de ma vie et mon dernier souhait ne pourra être exaucé.

Je suis arrivé trop tard. Mon corps flétri et perclus m’a rendu tortue là où j’aurais dû être lièvre, je désirais tant revoir l’objet qui bouleversa ma vie la coupe bénie la coupe miraculeuse…Elle est là, enfouie,au plus profond de l’inaccessible, perdue sous les ruines et les tendres, recouverte par le fruit de

Aujourd’hui, je sens que les forces me manquent, que mon souffle s’étiole.

Mais puis-je quitter cette terre sans laisser une trace de mon témoignage.

Je ne le crois pas…

Joseph d’Arimathie.

Extrait

Extrait du prologue : Mai 98, Vatican

Un homme jeune au teint hâlé et aux cheveux longs, à la démarche élégante et assurée, traversait la place Saint-Pierre en direction de la porte Sainte-Anne, la seule entrée permanente du Vatican. Il s’arrêta un instant pour observer les austères colonnades de pierre qui encadraient la porte ; elles étaient surmontées d’aigles majestueux et guerriers qui rappelaient que le prosélytisme était un combat de tous les instants. Le garçon ne put s’empêcher un sourire un peu fatigué en songeant aux derniers jours qu’il venait de passer… aux derniers siècles. Machinalement, il salua le garde suisse qui montait sereinement la garde, passa la grille et gagna la piazza del Risorgimento. Le Borgo, quartier entourant le Vatican, était bondé. Le début d’après-midi était brûlant mais la population touristique virevoltait dans tous les sens…

Une vraie ruche.

Le jeune homme souriait et semblait heureux, aérien. Ce noeud à l’estomac qui le rongeait depuis si longtemps avait enfin disparu. Il descendit la via Crescendo jusqu’au Tibre.

Ce fut juste en sortant de la piazza Cavour que la première balle le frappa au-dessus de la poitrine, explosant la clavicule gauche. La violence de l’impact arrêta net son pas et l’hébéta un instant. Il garda suffisamment de conscience pour comprendre qu’ils l’avaient retrouvé ! Il croisa le regard horrifié d’une belle jeune femme brune qui regardait le sang abondant qui maculait sa chemise claire. La seconde balle toucha l’aorte et l’homme s’effondra sous les cris de panique des passants. A l’instant de mourir, il exhala une simple et étrange phrase : «Dieu pour les Saint-André !»

Revue de presse

Le dessin de couverture avec château fort, croix, brume et tâches de sang sur lesquelles on distingue les noms de Jean-Paul II et de Rennes-le-Château, ce village que le Da Vinci Code a rendu mondialement célèbre, fait craindre la pire des piquettes romanesques. En fait, c’est un fort bon cru…

Il s’agit, sous le couvert d’une enquête ésotérique, d’une quête spirituelle à travers deux mille ans d’histoire, autour du pivot que constitue, du XIIe au XIVe siècle, le règne des Templiers. (Astrid de Larminat – Le Figaro du 23 novembre 2006 )

A.S.: