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La franc-maçonnerie féminine, entre tradition du secret et volonté d’ouverture

« La Voix du Nord » publie un petit compte-rendu de la conférence publique qui s’est déroulée à Boulogne, organisée par la Grande Loge Féminine de France dont le  thème la « franc-maçonnerie, l’Europe et la laïcité » a animé les débats.

Extrait :

La franc-maçonnerie en France regroupe près de 13 000 femmes de toutes catégories socioprofessionnelles réunies en fédérations de loges. Régie par la loi 1901, c’est une association qui a pour but « la recherche constante de la vérité et de la justice afin d’atteindre le perfectionnement de l’humanité ». Plutôt connue pour son culte du secret, son élitisme et son origine religieuse, la franc-maçonnerie semble s’orienter vers une politique plus ouverte. Ainsi, la loge féminine a affirmé que les conférences publiques allaient se multiplier, que le recrutement dans la classe ouvrière allait se développer et que la laïcité appartenait à la devise de l’association depuis plus de sept ans. Un virage sans précédent dans l’histoire de la franc-maçonnerie qui suscite quelques interrogations et qui fait presque perdre un peu de son charme à cette mystérieuse organisation.

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A.S.: