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I.R.N.I. Une Voie de Lumière

I.R.N.I. Une Voie de Lumière 

de Lina Chelli  

2022, la France est envahie. Elle est dépossédée de ses valeurs judéo-chrétiennes par l’infiltration programmée d’un islamisme radical qui lui impose ses lois. Les religieux se sont emparés de toute son économie et de tous les postes clés de son administration. Partout la récession et partout la Charia qui étend son ombre inique sur les restes nécrosés d’une Laïcité de pacotille.

La révolte silencieuse se met en marche, l’Europe toute entière est menacée. Mais la Corse, les armes à la main, a gagné son indépendance et, pour combattre ce Chaos, c’est sur le sol généreux de cette île de Beauté que la résistance s’organise.

Irni, dont la naissance a jusque-là été tenue secrète, est le seul à pouvoir retrouver l’Anneau de Dieu, le seul qui pourrait sauver l’Humanité de son éradication. Frédéric son père, Esther : la Guérisseuse de Marseille, et Mac Bénakian son protecteur, vont l’aider dans sa mission. Il est l’enfant élu. Entre science-fiction et fiction probable, ce roman, qui tient le lecteur en haleine jusqu’à son ultime dénouement, nous transporte de Marseille au Prieuré de Ganagobie, en Corse et jusqu’au Vatican.

Un livre indispensable au réveil des consciences car, à l’aube de tous les possibles, c’est une révélation prémonitoire, c’est une vision apocalyptique d’une démocratie moribonde, anesthésiée par la banalisation de l’horreur, la multiplication des attentats et la radicalisation en masse des islamistes religieux qui ont gangrené son devenir.

Extrait :

Ils avancent tous trois, toujours très entourés en direction de la résidence Sainte-Marthe. Mac Bénakian les accueille sur le seuil. Irni n’a qu’une hâte, celle de voir sa grand-mère, le Pape attendra. Il refuse de prendre l’ascenseur et se dirige vers l’escalier à toute allure. Frédéric, à l’aide de son bâton, retient, d’un geste convenu, le Conseiller du Pape qui veut l’en empêcher. Esther a ressenti l’appel, elle emprunte le même escalier, Irni le monte, elle le descend. Ils se rejoignent sur le palier du troisième étage. Les larmes qui inondent les yeux d’Esther n’altèrent en rien l’éclat de son regard. Le paroxysme émotionnel qui engendre la continuité de l’instant donne encore plus de luminosité à la Lumière qui éclaire son âme. Le temps s’est arrêté, en parfaite harmonie avec ces deux êtres qui sont bien trop émus pour faire le premier pas. Esther ouvre ses bras, Irni s’y précipite et l’entoure de toute la tendresse et de la fougue de sa jeunesse. Leurs deux corps enlacés semblent ne faire plus qu’un, et le lien sacré qui unit la mère avec le fils engendré de sa chair, rend à l’enfant élu sa forme primordiale. Il redevient celui qu’il n’a jamais cessé d’être, et retrouve son âge, qu’il n’a jamais quitté. Son apparence humaine ne s’est pas modifiée, elle a simplement retrouvé l’aspect de son essence dans son corps de matière. C’est un enfant d’un peu plus de sept ans qu’Esther serre dans ses bras. Ses vêtements ne sont plus adaptés à sa nouvelle apparence. Son tee-shirt trop ample découvre son épaule et tombe sur ses genoux. Son pantalon, qui traîne par terre, lui donne une attitude gauche et maladroite. Mais l’aura de vertu qui exalte la pureté de son âme le recouvre de Lumière. Il a l’impression de réintégrer son état d’innocence, dans un corps qui renaît de la mort d’un vieil homme qu’il ne reconnaît plus. Toutes les connaissances qu’il a acquises n’ont pas déserté son esprit, elles se sont juste adaptées à la transmutation de ses gènes pour lui rendre celles de sa mémoire ancienne. Et, même s’il n’était qu’un embryon dans le ventre de sa mère lorsque le Christ a déposé l’Anneau de Dieu dans la tombe de Saint-Pierre, son âme s’en souvient, et la magie de l’instant est à jamais gravée au plus profond de son être.

A.S.: