L’article revient sur la naissance de cette « jeune » obédience maçonnique en précisant qu’elle compte désormais « 14.000 adhérents répartis dans 670 loges. L’immense majorité de ces adhérents vient de la GLNF : 12.500 transfuges pour 1.400 initiés (nouveaux membres)«
Extrait : En 2012 naissait à Tours l’Alliance maçonnique française avec des dissidents de la GLNF. Demain samedi, elle y tiendra son premier congrès national.
C’était le 28 avril 2012. Deux mille frères, tous anciens adhérents de la Grande Loge nationale de France se retrouvaient en toute discrétion au centre des congrès Vinci pour donner naissance à une nouvelle obédience : l’Alliance maçonnique française. Demain, samedi, ils reviendront pour leur congrès annuel, mais cette fois-ci à visage découvert et avec une nouvelle légitimité que leur apportent leurs 14.000 adhérents répartis dans 670 loges. L’immense majorité de ces adhérents vient de la GLNF : 12.500 transfuges pour 1.400 initiés (nouveaux membres). Un transfert qui s’est opéré après la révolution impulsée en 2010 par le « Myosotis ligérien » du nom de ces Tourangeaux qui avaient lancé la fronde contre le pouvoir autocrate et tentaculaire du grand maître de l’époque, François Stifani. Depuis, la justice est passée par là. Le grand maître a laissé sa place à Jean-Pierre Servel et la GLNF a notamment perdu la reconnaissance de la Grande Loge unie d’Angleterre. Une reconnaissance que l’Alliance maçonnique française aimerait récupérer. « C’est un long processus »,explique Jean-Claude Tribout, porte-parole du mouvement. « A la demande de cinq grandes loges européennes nous sommes lancés dans une logique de regroupement au sein de la Confédération maçonnique de France avec des loges proches d’esprit comme la Grande Loge de France et la Grande Loge indépendante de France. Les nouveaux statuts ont été adoptés le 14 novembre dernier. »
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