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Franc-Maçonnerie Magazine N°6 : l’âge d’or des francs-maçons

Sortie du dernier numéro de Franc-Maçonnerie Magazine N° 6 avec un dossier spécial consacré à « l’âge d’or des francs-maçons » en référence à la franc-maçonnerie pendant la III° République.

« En ce 4 septembre 1870 où est proclamée la République, la maçonnerie se compose de deux grandes obédiences : le Grand Orient de France (GODF), fort de ses 314 loges et 18 000 membres et le Suprême-Conseil de France (SCDF), de rite écossais ancien accepté, qui réunit environ 80 loges et 4000 membres. Elle connaît, depuis la libéralisation de l’Empire, une forte croissance car, moins surveillée, elle est devenue une réelle société de pensée où tous les sujets peuvent être débattus ; ainsi sur l’école, la morale, la question sociale, la paix.  »

Edito :

La sortie en kiosque du magazine a été une petite révolution dans le monde de la franc-maçonnerie, mais aussi dans le grand public. Jusqu’à présent critiquée pour son coté secret, voire son opacité, la franc-maçonnerie s’ouvrait enfin telle qu’elle est. Mais que représente-t-elle au juste ? Une société d’entre-aide ? Un club d’affaires ? Des anti-calottes ?
Personne, pas une institution, n’échappe aux supputations les plus farfelues, les plus excentriques. Pourquoi au fait ? Il y a surement du vrai quelque part, mais en quelle proportion ? La réponse est peut-être chez ceux qui critiquent.

Loin de répondre à toutes les questions que chacun se pose sur le sujet, Franc-maçonnerie magazine apporte cependant à chaque parution un éclairage nouveau, très largement imprégné par 300 ans d’histoire, 300 ans de spiritualité, de philosophie et de tradition.

Pour cette rentrée, nous consacrons un dossier à ce que nous avons appelé l’âge d’Or des francs-maçons, la IIIème république. Age d’or car c’est à cette période de l’Histoire que les valeurs républicaines ont véritablement pris tout leur sens, avec le vote d’un certains nombre de lois qui ont permis l’émancipation des idées, s’opposant par là même au dogme religieux mis hors de portée de l’école laïque. Aujourd’hui pourtant, la nécessité d’enseigner le fait religieux à l’école ne fait plus de doute, au grand dam des laïcs purs et durs, car fait partie intégrante de notre patrimoine culturel. Pour autant, cet enseignement est-il chose aisée, et peut-il être totalement objectif ? Enquêtes et réflexions dans ce numéro.

A.S.: