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FAITS ET GESTES MACONNIQUES EN 1819


MISCELLANÉES MAÇONNIQUES par Guy Chassagnard

En franc-maçon de tradition, attaché à l’histoire de ce qui fut jadis le Métier de la Maçonnerie avant que de devenir la Maçonnerie spéculative des Maçons libres et acceptés, notre frère Guy Chassagnard met en chroniques ce qu’il a appris dans le temple et… dans les textes ; en quarante et quelques années de pratique maçonnique. Ceci selon un principe qui lui est cher : Apprendre en apprenti, comprendre en compagnon, partager en maître. 

Chronique 356

1819 – Faits et gestes maçonniques

✦ 16 juin 1819. – Le Grand Orient de France propose au Suprême Conseil d’Amérique (Pompéi) un nouveau projet d’alliance. Le texte prévoit la nomination d’Élie Decazes comme grand maître adjoint du GODF et celle du comte de Fernig comme grand commandeur du Grand Consistoire des Rites.

✦ 19 juin. – Si le Suprême Conseil d’Amérique (Pompéi) déclare se montrer favorable à une union des puissances maçonniques, il refuse d’envisager celle-ci dans un cadre autre que celui de l’indépendance du Rit écossais ancien et accepté, seule susceptible de garantir sa souveraineté.

✦ 31 juillet. – Le Grand Orient de France adresse une circulaire à ses loges dans laquelle il rappelle le traité d’union et de concordat conclu en 1804 avec le Rite écossais ancien et accepté ; il accuse le comte de Grasse-Tilly, ex-souverain grand commandeur du Suprême Conseil du 33e degré pour la France, d’avoir favorisé sa quasi-disparition au profit de « son » Suprême Conseil d’Amérique.

✦ 16 août. – Le Suprême Conseil d’Amérique (Pompéi) décide l’implantation d’une juridiction dans chacun des roy­aumes constituant la Grande-Bretagne ; et nom­me Sir Robert Thomas Wilson (1777-1849), souverain grand commandeur titulaire du Suprême Conseil d’Angleterre – avec mission d’intervenir en Écosse et en Irlande. Il n’y aura pas toutefois de Juridiction écossaise en Angleterre avant 1845.

✦ 14 mars 1820. – Plusieurs hauts dignitaires du Grand Orient de France, ainsi que divers vénérables de loges, tous revêtus de leurs décors maçonniques, participent aux funérailles de Charles Ferdinand d’Artois, duc de Berry (1778-1820) ; celui-ci a été assassiné sur les marches de l’Opéra par un républicain.

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A.S.: