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Entretien avec vénérable de la GLDF à Loches

C’est le temps des entretiens qui semblent prisés dans les presses locales : à cet effet, l’éditorial « La Nouvelle République » s’est entretenu avec Julien Spiess de la loge maçonnique de la Grande Loge de France de Loches suite à la venue du Grand Maître de l’obédience, Alain-Noël Dubart.

Extrait :

Vous dites ne pas comprendre que la presse fasse ses Unes sur la franc-maçonnerie. Mais comment expliquez-vous l’intérêt qu’elle suscite ?

« Si les gens savaient exactement ce qu’est la franc-maçonnerie, ils seraient déçus ! Nous n’avons rien à cacher, pas de secrets, pas de mystères. Ces Unes m’amusent. Quand vous lisez les articles, il n’y a rien de révélé. Nous sommes devenus un marronnier (*), comme l’immobilier ! »

Pourtant, une certaine discrétion règne autour des loges…

« La discrétion, oui, nous faisons à titre individuel ce que nous voulons de notre appartenance, mais nous ne parlons pas des autres. La franc-maçonnerie a connu Vichy, il y a eu des francs-maçons dans les camps. Pétain s’est tout de suite emparé des archives des obédiences maçonniques avant de s’occuper des questions juives. D’une manière générale, les régimes totalitaires ne nous aiment pas. Nous sommes interdits en Chine, par exemple. »

A.S.: