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Conférence sur un franc-maçon engagé : L’affaire Jean Zay, la République Assassinée

La Loge Maçonnique de Sainte Foy la Grande du Grand Orient de France organise le samedi 02 mars 2013 à 17 heures une conférence sur  » L’affaire Jean Zay*, la République Assassinée  « Leçons actuelles d’une tragédie politique » « 

Conférencier : Gérard Boulanger, avocat, essayiste, militant des droits de l’homme. Gérard Boulanger dédicacera son ouvrage, « L’Affaire Jean Zay: La République assassinée » à l’issue de la conférence.

Jean Zay, Jean Zay, un de ces maçons engagés qui ont fait honneur à la franc-maçonnerie : martyr méconnu de la République, militant antifasciste des premières heures, ami de Mendès France, fut ministre de l’Éducation Nationale et des Beaux Arts du Front Populaire. Arrêté en 1940 et accusé de désertion, condamné à la réclusion par le gouvernement de Vichy. Diffamé, spolié, il fut assassiné par la milice le 20 juin 1944, peu après le débarquement allié .

Lieu :   Salle Paul Bert  – 23, Avenue Paul Bert  33220 Sainte Foy la Grande

Entrée libre  – Contact : 06 20 99 79 00

Description de l’ouvrage :  L’Affaire Jean Zay: La République assassinée

   Jean Zay ? Ce nom n’évoque souvent rien de précis, si ce n’est parfois un collège ou un lycée. C’est pourtant ce très jeune ministre radical de l’Éducation nationale et des Beaux-Arts du Front populaire qui créa, entre autres, le Festival de Cannes, le musée de l’Homme ou le musée d’Art moderne ; qui organisa l’Exposition universelle de 1937, lança la Cinémathèque française, rénova la Bibliothèque nationale, fi t restaurer le château de Versailles et la cathédrale de Reims ; qui fonda le CNRS, instaura l’obligation scolaire jusqu’à 14 ans, l’éducation physique et la médecine préventive à l’école ; et qui inventa l’ENA, n’en déplaise à Michel Debré…

Ce grand républicain, dont Léon Blum disait que « tout en lui respirait la noblesse de la pensée, le désintéressement, la loyauté, le courage, l’amour du bien public », n’est pas seulement dans un angle mort de la mémoire nationale. À force de dénigrement mensonger, il a été poussé dans l’oubli par une extrême droite maurrassienne qui haïssait l’homme de gauche, le ministre réformateur et, bien sûr, le Juif. Accusé en 1940 de désertion avec Pierre Mendès France et Georges Mandel parce qu’il avait rejoint le Maroc à bord du Massilia pour résister, emprisonné, jugé par un tribunal militaire aux ordres de Vichy, diffamé, spolié, Jean Zay fut assassiné par la Milice en juin 1944 après le débarquement allié. Il avait 40 ans.

L’essai de Gérard Boulanger explore les causes profondes de cette injustice mémorielle, en allant chercher jusqu’aux tréfonds de l’imaginaire national-catholique qui opposa Jeanne d’Arc à l’Orléanais Jean Zay. Au terme d’une enquête minutieuse dans les archives de la Justice militaire et dans celles de Catherine et Hélène, les fi lles de cet homme étincelant, sensible et courageux, il analyse cette silencieuse affaire Dreyfus dans une république qu’il dépeint à l’agonie. Et il dévoile le rôle insidieux de Pétain, celui décisif de Darlan dans le piège du Massilia enfi n élucidé et celui du faux document qui aboutit à l’inique condamnation de Jean Zay, à qui la France doit tant.


A.S.: