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COMMUNIQUE DROIT HUMAIN – DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME

Journée Internationale de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme – 10 décembre 2018

 FÉDÉRATION FRANÇAISE DE L’ORDRE MAÇONNIQUE MIXTE INTERNATIONAL LE DROIT HUMAIN

Adoptée par 50 pays le 10 décembre 1948, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme est-elle bien  nommée ?
Simple déclaration de principe, elle n’est en rien contraignante pour les États signataires. La notion de droit incluse dans son titre est parfaitement illusoire puisque sans réelle portée juridique ; son universalité restreinte aux cinquante pays qui l’ont adoptée relève de l’oxymore. Ce qui fit dire à la représentante des USA à l’ONU en 1948 que ce texte était dans le même registre que la lettre au Père Noël…

Et pourtant…
Le 10 décembre 1948 est une date fondatrice pour le progrès de l’humanité et nous la célébrons.

La construction des Droits de l’homme a été le fruit d’un long combat depuis la 1ère Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, puis celle de 1793.
Les acquis sont certains. Depuis 1948 d’autres textes s’inscrivent dans la perspective de 1948, portant sur les droits économiques, sociaux, culturels, sur les droits civils et politiques, jusqu’à l’interdiction de la peine de mort.
Différents textes postérieurs à 1948 ont été adoptés dans d’autres continents ou d’autres pays qui peuvent altérer sa portée universelle mais résonnent comme autant d’avancées dans cette construction laborieuse mais tangible.

Toutefois, si l’idée a fait son chemin, si le droit a globalement progressé, les droits humains universels demeurent une cause à promouvoir, un combat à mener. Ce chantier difficile consiste non seulement à faire grandir l’édifice mais également à veiller à la pérennité d’acquis toujours fragiles.

Aujourd’hui encore ! Partout dans le monde, en Europe, en France, ces droits font l’objet d’atteintes indignes ou de remises en causes inquiétantes.
Signe des temps : le néologisme « droit-de-l’hommisme » se répand depuis quelques années dans certains milieux, avec une connotation péjorative, voire méprisante…
Le contexte général de crises économiques, sociales, politiques et désormais écologiques génère des situations critiques régressives qui plongent des individus et parfois des populations entières dans la détresse, les éloignant des droits les plus élémentaires comme la sécurité, la dignité, la liberté de se déplacer, la liberté de conscience, celle de vivre de son travail, de se nourrir, d’avoir un toit, d’éduquer ses enfants…

Pour autant, il nous est interdit de céder au défaitisme !

Ce 70ème anniversaire doit aussi être le signal du réveil des consciences !

Avec Vaclav Havel, nous disons : « les Droits de l’Homme et les droits civiques universels ne seront respectés qu’à une condition : il faudra que l’Homme se rende compte qu’il est responsable pour le monde entier. »

La Fédération française du DROIT HUMAIN est depuis son origine un acteur résolu aux côtés de ceux qui œuvrent à l’édification d’un monde organisé en sociétés libres et fraternelles, où règnent la justice sociale et la paix.
Son objectif est le progrès de l’humanité et le bonheur qu’il est possible à chaque être humain d’atteindre.

Elle appelle tous les hommes et les femmes attachés aux valeurs humanistes à se mobiliser aujourd’hui pour demain.

 FÉDÉRATION FRANÇAISE DE L’ORDRE MAÇONNIQUE MIXTE INTERNATIONAL LE DROIT HUMAIN

A.S.: