X

COMMENT UNE LOGE DOIT-ELLE FORMER UN FRERE ?


Aujourd’hui, j’ai reçu une question très intéressante, pour ne pas dire inhabituelle. Le frère « x » nous a abordé avec la controverse suivante : « comment une loge doit-elle former un frère, pour qu’il puisse être à l’avenir un excellent franc-maçon ? »

À première vue, un terrain facile pour de longues dissertations, de longs développements de thèses et d’antithèses, par de nombreux érudits de la Seara de notre Sublime Institution. Après avoir réfléchi un peu, j’ai étudié le sujet et j’ai avoué à mes frères bien-aimés que la responsabilité n’était pas si simple à déterminer. Une concaténation de pensée avec une structuration séquentiellement hiérarchique était difficile à peaufiner. Alors ce qui me paraissait calme, s’est avéré difficile à faire, à mettre sur papier de manière académique et enfantine comme je l’imaginais, au moment de la question.

Mais en laissant de côté la rhétorique et après mûre réflexion, je constate que tout « commence au début, dans le choix de ceux qui seront nos frères ». La franc-maçonnerie peaufine le caractère, mais pas la personnalité humaine, qui est immuable. Ainsi, la matière première, le futur frère, doit être très bien choisie, très bien étudiée, très bien interrogée, et son examen doit être vraiment sans faveur, car il est mon collègue, mon ami, mon patron ou subordonné, homme politique ou personnalité renommée dans ma communauté. Rappelons-nous toujours la maxime : beaucoup, beaucoup d’entre eux servent à être mes amis, mes collègues, mes partenaires commerciaux ou relationnels dans ma vie quotidienne, mais combien d’entre eux serviront réellement à être MES FRÈRES ?

Si l’on se pose vraiment cette question, avant de désigner un initié, on bâtira CERTAINEMENT l’avenir de la franc-maçonnerie, qui repose sur la formation de bons francs-maçons. Le bon caractère ne se forme pas à partir de ceux qui n’ont pas une personnalité et un cœur sensibles au bien, à partir de ceux qui ne sont pas libres de bonnes coutumes. Alors, je suis encore une fois incisif, la première grande étape dans la formation d’un franc-maçon, pour l’avenir de l’Institution, commence par nos choix :

« Qui peut vraiment être digne d’être notre frère et il n’y a pas d’intérêts personnels ou même cachés, comme on le voit dans de nombreuses Loges, où elles visent seulement à imposer les vanités de leurs membres, comme une manière complète et insensée de démontrer leur pouvoir, de une éphémère qui confine au ridicule des vanités personnelles et même d’un groupe de pseudo francs-maçons ».

Maintenant qu’un bon choix a été fait, la réponse devient plus facile à expliquer. Le Vrai bon frère, né franc-maçon, le démontre déjà dans ses ATTITUDES dans le monde profane, dans ses relations professionnelles, au sein de sa famille, dans sa communauté religieuse, dans son cycle social, dans son comportement face aux crises et aux victoires, bref Il est maintenant prêt à être peaufiné. Une pierre brute, que le maillet et le ciseau transformeront en une sculpture digne d’une beauté intérieure unique, d’une Force de principes magnanime et d’une Sagesse pour reconnaître dans la simplicité, le vrai sens de l’amour fraternel.

La véritable Franc-Maçonnerie est taillée dans la subjectivité, laissant à chacun le fardeau de s’inscrire sur le livre de présence de la Grande Loge de l’Orient Éternel…

La reconnaissance du droit ne peut être confondue avec la reconnaissance des faits. Avoir une licence et être en règle avec le Magasin est une condition pour être reconnu comme Régulier. Mais être honorable, pratiquer les enseignements maçonniques et expérimenter l’essence de la véritable philosophie maçonnique est un métier qui doit être affiné et aplani par le Maître Intérieur et par les Veilleurs de sa propre conscience et de sa vie.

Le franc-maçon doit être un « bâtisseur de temples à la vertu », comme tels sont les préceptes de la Fraternité.

Le Lodge est l’école de votre formation. A cet effet, les francs-maçons y assistent assidûment, en compagnie de leurs Frères, pour s’instruire réciproquement dans les pratiques de la Vertu. Le franc-maçon, même en se sculptant, s’adapte à l’espace qui lui est réservé dans la construction de l’édifice social, construisant son temple intérieur.

Mais il faut être conscient que « dans la construction du Temple », entre les deux, dans la matière, il y a plusieurs obstacles, parmi lesquels l’ignorance, les préjugés, la perfidie et l’erreur.

Nous soulignons que dans la construction du Temple, dans le matériel, il y a plusieurs obstacles, comme ceux mentionnés ci-dessus, c’est pourquoi la Franc-maçonnerie met le plus grand avertissement sur la lutte contre tout ce qui tourmente le vulgaire profane. C’est son idéologie de combattre cette triste condition de l’humanité, avertissant que « l’ignorance, la perfidie et les préjugés sont des sources communes ou individuelles de tous les vices ».

Le seul moyen efficace pour combattre l’ignorance, les préjugés, la superstition et les vices est la connaissance, pour la simple raison de la signification de chacun de ces concepts, c’est-à-dire :

  • L’ignorance signifie l’ignorance ou le manque d’instruction, le manque de connaissance.
  • Le préjugé désigne le concept ou l’opinion formée avant d’avoir connaissance.
  • La superstition désigne le sentiment religieux excessif ou erroné qui conduit souvent les ignorants à commettre des actes inappropriés et absurdes, voire à une fausse idée du surnaturel.
  • Le vice désigne le défaut qui rend une chose ou un acte impropre à l’usage auquel il est destiné. C’est la tendance habituelle vers le mal, le contraire de la vertu.

Je reviens ici au début de nos réflexions : « NOTRE CHOIX quant à ceux que seront nos futurs frères ratifiera toujours ce que nous désirons pour notre Ordre ».

Nous pouvons supposer que tous les francs-maçons maîtrisent les connaissances nécessaires pour se comporter de manière digne à tout moment, qu’il soit profane ou maçonnique, mais ils doivent toujours se rappeler qu’il est plus facile de succomber au vice que d’améliorer la vertu.

Autre paradigme important : la franc-maçonnerie est une école de formation de dirigeants.

Diriger signifie influencer positivement les gens afin qu’ils obtiennent des résultats qui répondent à leurs besoins, tant individuels que collectifs, et également assumer la responsabilité du développement de nouveaux leaders. En outre, il est nécessaire de former des dirigeants persévérants, car la plus grande entreprise de l’homme franc-maçon, dans son cheminement sur le chemin des vertus, est sa propre vie et n’a aucune garantie. ( Publié sur freemason.pt ) qu’il réussira, cependant, grâce à l’accumulation de connaissances, dont beaucoup sont issues d’expériences frustrées, il sait que l’alternative est de continuer, en luttant contre l’adversité et l’incertitude, en se faisant des alliés, en croyant en l’Architecte Suprême de l’Univers et en persévérant vers son objectif. . La persévérance est une qualité car elle signifie la fermeté, la constance avec laquelle nous devons nous engager dans nos activités, même si elles sont attentives et toujours à jour car tout change et nous devons changer nos attitudes et notre comportement pour ne pas persister dans les erreurs.

Ainsi, à chaque point que nous soulevons sur le sujet, il devient plus vivant et enrichit le raisonnement, dans le développement du thème motivationnel du questionnement du frère et rend son développement de plus en plus complexe et passionnant.

Nous avons fini. que le franc-maçon est libre, de bonne morale et sensible au bien et que, à travers les enseignements de la franc-maçonnerie, il cherche à grandir en tant qu’être humain actif et cultivé, luttant contre l’ignorance. L’ignorance est le vice qui rapproche l’homme de l’irrationnel.

Par conséquent, et parce qu’il est franc-maçon, il doit se conduire avec une exemption absolue et une honnêteté maximale, conformément aux principes maçonniques, pour être un travailleur utile au service de notre ordre et de l’humanité.

On ne peut pas tout apprendre d’un coup. La connaissance est l’accumulation d’expériences et de connaissances auxquelles on a accès, mais l’action constructive de la Franc-Maçonnerie doit s’exercer en permanence dans toutes ses célébrations, son travail en Loge et dans la vie sociale, à travers la diffusion de connaissances qui peuvent conduire l’homme à un meilleur l’existence à travers les chemins de la Justice et de la Tolérance.

Mais gardez toujours à l’esprit, au début de cette thèse : le plus important, c’est la matière première. L’avenir de l’Ordre réside dans nos choix. Le vrai franc-maçon est déjà né, l’initiation n’est que l’officialisation de la qualité de droit, puisqu’il l’est d’ailleurs depuis sa naissance.

Dario Angelo Baggieri

A.S.:

View Comments (1)