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ATTEINTE  À LA LIBERTÉ D’EXPRESION : SPINOZA REVIENS ! – VABADUS

Voici la contribution de Vabadus à notre nouvelle rubrique « loge libre et insoumise »

Vous connaissez probablement Vabadus par ses nombreux articles sur le blog de « La Maçonne » qui visent à la Liberté d’expression et d’une façon plus générale défendent les valeurs humanistes de la Franc-Maçonnerie.


ATTEINTE  À LA LIBERTÉ D’EXPRESION : SPINOZA REVIENS !

L’Union Juive Française pour la Paix (UJFP),  signalait le 17 janvier 2018, sur son site que : « Depuis plusieurs années, une dérive sémantique est en marche qui vise à qualifier de « nouvel antisémitisme » toute critique de l’Etat d’Israël, de sa politique ultranationaliste, d’apartheid et de colonisation. Un amalgame scandaleux pour défendre l’indéfendable et un rapprochement idéologique inquiétant »

Aussi,  quand le président Macron déclare que : « L’antisionisme… est la forme réinventée de l’antisémitisme » je réagis à ma façon en écrivant un texte qui est diffusé le 27 novembre 2017 sur ce blog et qui s’intitule : « Un Président de notre République laïque ne devrait pas dire ça ». En France des organisations diverses vont s’insurger contre de tels propos et le journaliste Dominique Vidal va rédiger un ouvrage

De » Réponse à Emmanuel Macron ».  Un intellectuel israélien Shlomo Sand va même publier une lettre ouverte au président Macron.

Par contre le monde maçonnique, obédiences et blogs, reste muet.

Mais il s’est avéré que le Président du Crif a pris la balle au bond et a déclaré : « Dire que l’antisionisme est une nouvelle forme de l’antisémitisme, c’est la reconnaissance d’une réalité qu’au CRIF, nous martelons depuis longtemps, notamment à travers notre combat contre le mouvement BDS. Il faudrait maintenant sortir du déclaratif. La réflexion doit désormais porter sur la manière dont on réprime ce nouvel antisémitisme. La législation française, très aboutie dans la lutte contre l’antisémitisme « classique », ne dispose pas encore d’un arsenal juridique pour combattre l’antisionisme. »

Quand le président du Crif exige une loi contre l’antisionisme, sa démarche est liberticide mais ne provoque pas de réactions. Le monde maçonnique, obédiences et blogs reste à nouveau muet.

Nous constaterons que des juifs eux mêmes sont obligés de  se défendre.  Cette loi  voulue par le Crif ne doit  jamais  voir le jour car elle  s’en prend à un Droit universel et fondamental pour les Français : la Liberté d’expression que nous entendons défendre ici.

 

RECADRONS « LA FAUTE POLITIQUE » DU  PRÉSIDENT MACRON 

Parmi toutes les réactions aux propos du Président Macron c’est Dominique Vidal qui a livré de  façon pédagogique la meilleure démonstration qu’il s’agissait là « d’une erreur historique doublée d’une faute politique » dans son ouvrage « Antisionisme = antisémitisme ? Réponse à Emmanuel Macron. Journaliste et historien, spécialiste des relations internationales et notamment du Proche-Orient, Dominique Vidal traite successivement de l’histoire du sionisme, de la diversité de l’antisémitisme et de la politique proche-orientale de la France.

« Mal nommé un objet, c’est ajouter au malheur du monde «  disait Albert Camus ; c’est pour cela que l’auteur rappelle que

« L’antisionisme est une opinion et l’antisémitisme un délit »

L’antisémitisme est une forme de racisme spécifique, qui, en l’occurrence, vise les Juifs. il tombe sous le coup de plusieurs lois françaises : celles de 1881, de 1972 et aussi la loi Gayssot de 1990 qui réprime la négation des crimes contre l’Humanité.

Dans un entretien avec Pascal Boniface l’auteur  précise également :

« L’antisionisme critique l’idéologie sioniste selon laquelle les Juifs, inassimilables dans les pays où ils vivent, devraient être rassemblés dans un État qui leur soit propre. Il s’agit donc d’une opinion, qu’on peut approuver ou rejeter, mais qui ne saurait constituer un délit. L’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 affirme en effet : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi. » Et l’article 11 ajoute : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. » Quant à la Constitution de la Ve République, son article premier assure que la France « respecte toutes les croyances ». La France étant membre de l’Union européenne, elle reconnaît en outre la suprématie de la Convention européenne des droits de l’homme qui, pour sa part, stipule dans son article 9 : « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; …».

« D’ailleurs, imagine-t-on les communistes demander l’interdiction de l’anticommunisme, les gaullistes celle de l’antigaullisme, les néolibéraux celle de l’altermondialisme ? » fin de citation

Est-ce que les Francs-Maçons français ont demandé une loi réprimant les opinons antimaçonniques ?  Quand le Président Macron se rend dans un pays étranger où la liberté d’expression est bafouée et la presse muselée tout le monde lui demande d’intervenir auprès de son dirigeant pour faire respecter la Liberté d’expression.

 

JUPITER FRAPPÉ PAR  LA FOUDRE D’UN SURMOI  SÛR DE LUI

Le Crif n’a pas la forte  représentativité et l’influence sur les juifs français que les pouvoirs politiques lui accordent par manque de courage politique parce qu’ils sont sous l’influence du « syndrome de Vichy » et  de pressions surmoïques qu’explique à sa façon Jean d’Ormesson dans «  Jean qui grogne, Jean qui rit, » page 137 « Le destin des juifs n’a pas cessé de poser au monde les problèmes les plus graves. Peuple élu, peuple martyr, il se confond avec Israël et déborde par diaspora, les frontières du royaume ressucité sous les espèces de l’État d’Israël. Les arabes n’ont pas tort de soutenir  que, traumatisée par la tragédie hitlérienne, l’Europe s’est donnée bon conscience en finissant par répondre aux aspirations du sionisme et en battant sa coulpe sur la poitrine des Palestiniens ».

Aussi le Président Macron, comme beaucoup d’hommes politiques français sont sous emprise d’un « surmoi, sûr de lui et dominateur »,  ne réagit pas à la demande du Crif qui foule aux pieds le droit protecteur de la Liberté d’expression, droit français et européen. Or nos lois ne sauraient être dictées par un organisme que le  philosophe Alain Finkielkraut qu’il a défini ainsi : «Le Crif ne doit pas devenir une deuxième ambassade, le conseil représentatif des intérêts de Benjamin Netanyaou en France». Dominque Vidal rappelle par ailleurs (page 105) ce que disait ce philosophe à propos de ce qu’est devenu le diner annuel du Crif « une espèce de tribunal où le chef du gouvernement français est convoqué par une communauté juive qui dit tout haut ce qu’elle a sur le cœur ».

 

EN FRANCE LE DROIT EST LE MÊME POUR TOUS

Le sionisme est une idéologie nationaliste, d’origine laïque dont l’interprétation, devenue  progressivement réactionnaire,  aboutit  désormais à définir un « État nation du peuple juif » (loi de 2017) car les intégristes religieux ont pris le pouvoir. Même,  quand en Israël , 25 % des citoyens ne sont pas juifs, l’idéologie dominante est exprimée ainsi par certains rabbins : « Le droit des Goys en Israël ne peut pas être comparé au droit des juifs ». C’est la reconnaissance d’une caste privilégiée. Quand au grand rabbin sépharade d’Israël Yitzhak Yosef il a déclaré  à ses auditeurs au cours de son cours de Torah hebdomadaire que « selon la halakha (loi religieuse juive) les goys n’ont pas le droit de vivre en Israël, sauf dans des circonstances particulières ». Une majorité des israéliens est favorable au transfert des arabes d’après Dominique Vidal !

En France, où il n’y pas de « goys »  le « droit » est le même pour tous les français. Il faut se faire à cette idée et cela s’applique au Droit à la Liberté d’opinion acquise depuis la Révolution  de 89.

C’est cette Révolution menée essentiellement par des catholiques en révolte,  qui  a permis aux juifs d’obtenir la citoyenneté et la pleine égalité de leurs droits avec leurs concitoyens. Cette républicaine ÉGALITÉ DES DROITS résulte du vote de l’Assemblée constituante en 1791. C’est notamment l’abbé Grégoire  député, franc-maçon qui  intervint pour la première fois, le 3 Août 1789, à l’Assemblée pour réclamer la protection des Juifs  et pour obtenir l’égalité entre les Juifs et le reste des citoyens. Ainsi tous les Français sont à égalité devant la Loi en droits et devoirs. En 2016, selon un sondage IFOP évoqué par  Dominique  Vidal, 89% des français considèrent que « les juifs sont des français comme les autres ».

 

LETTRE OUVERTE AU PRÉSIDENT MACRON

Un intellectuel israélien, historien, professeur, Shlomo Sand a publié une lettre ouverte à destination du Président Macron. Il l’interpelle sur ce discours, tenu en présence de Benjamin Netanyahou, pour la commémoration de la rafle du Vel’ d’Hiv. Voici quelques extraits significatifs de ce courrier qui a le mérité d’expliquer comment on peut être israélien et non sioniste sans être antisémite.

« J’ai cessé de vous comprendre lorsqu’au cours de votre discours, vous avez déclaré que : « L’antisionisme… est la forme réinventée de l’antisémitisme ». Cette déclaration avait-elle pour but de complaire à votre invité, ou bien est-ce purement et simplement une marque d’inculture politique ? L’ancien étudiant en philosophie, l’assistant de Paul Ricœur a-t-il si peu lu de livres d’histoire, au point d’ignorer que nombre de juifs, ou de descendants de filiation juive se sont toujours opposés au sionisme sans, pour autant, être antisémites ?

Voici précisément le moment de vous expliquer pourquoi je vous écris, et pourquoi, je me définis comme non-sioniste, ou antisioniste, sans pour autant devenir antijuif. Votre parti politique inscrit, dans son intitulé : « La République », c’est pourquoi je présume que vous êtes un fervent républicain. Et dussé-je vous étonner : c’est aussi mon cas. Donc, étant démocrate et républicain, je ne puis, comme le font sans exception tous les sionistes, de droite comme de gauche, soutenir un Etat juif. Le Ministère de l’Intérieur israélien recense 75% de ses citoyens comme juifs, 21% comme musulmans et chrétiens arabes et 4% comme « autres » (sic). Or, selon l’esprit de ses lois, Israël n’appartient pas à l’ensemble des Israéliens, mais aux juifs du monde entier qui n’ont pas l’intention de venir y vivre. Ainsi, par exemple, Israël appartient beaucoup plus à Bernard Henry-Lévy et à Alain Finkielkraut qu’à mes étudiants palestino-israéliens qui s’expriment en hébreu, parfois mieux que moi-même ! Israël espère aussi qu’un jour viendra où tous les gens du CRIF, et leurs « supporters » y émigreront ! Je connais même des français antisémites que cette perspective enchante ! En revanche, on a pu entendre deux ministres israéliens, proches de Benjamin Nétanyahou, émettre l’idée selon laquelle il faut encourager le « transfert » des Israéliens arabes, sans que personne n’ait émis la demande qu’ils démissionnent de leurs fonctions.

Voilà pourquoi, Monsieur le Président, je ne peux pas être sioniste. Je suis un citoyen désireux que l’Etat dans lequel il vit soit une République israélienne, et non pas un Etat communautaire juif. Descendant de juifs qui ont tant souffert de discriminations, je ne veux pas vivre dans un Etat, qui, par son autodéfinition, fait de moi un citoyen doté de privilèges. A votre avis, Monsieur le Président : cela fait-il de moi un antisémite ?

Shlomo Sand, historien israélien (Traduit de l’hébreu par Michel Bilis)

https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/20071 7/lettre-ouverte-m-le-president-de-la-republique-francaise

 

SPINOZA REVIENS ! ILS SONT DEVENUS FOUS …DE D-IEU !

Dans LE PLUS de l’OBS la question «  Peut-on aujourd’hui critiquer Israël sans être immédiatement taxé d’antisémitisme ? » a été posée  à Daniel Salvatore Schiffer, philosophe, lui-même juif.  Le philosophe rappelle a voir défendu Stephen Hessel accusé d’antisémitisme dans un article qui lui a valu « les foudres de quelques-uns de mes pairs juifs, lesquels me considérèrent ainsi comme un traître à ma propre cause. ». Il répond ensuite à la question posée – extrait

« D’autant que j’y osais effectivement la question qui fâche, taboue à leurs yeux : est-il encore permis aujourd’hui de critiquer publiquement la politique menée par tel ou tel gouvernement israélien lorsque l’on considère, à tort ou à raison, qu’il outrepasse la légalité internationale ou qu’il ne respecte pas le droit humanitaire, comme le font, par exemple, un Stéphane Hessel, un Edgar Morin ou un Alain Badiou, sans se voir automatiquement, et de manière souvent abusive, traité d’antisémite ? Cette interrogation vaut aussi par ailleurs pour Michel Onfray, lequel, lui aussi, s’est vu tout récemment accusé d’antisémitisme, pour avoir fait l’éloge du dernier essai de Jean Soler, « Qui est Dieu ? », en même temps qu’il s’en prenait ouvertement là, par-delà ses trop faciles amalgames, aux trois grands monothéismes, dont, précisément, le judaïsme. Davantage : que des intellectuels eux-mêmes juifs, et non des moindres de surcroît (outre ma modeste personne), tels Stéphane Hessel, rescapé des camps de la mort, ou Edgar Morin, puissent être traités d’ »antisémites », voilà qui certes relève d’un paradoxe difficilement concevable pour les lumières de l’intelligence, sinon pour la vérité de l’Histoire en tant que telle !

 Ainsi conseillerais-je donc à ces trop zélés adeptes du dogmatisme judaïque, et accessoirement de la politique israélienne, que sont un Elie Wiesel, un Bernard-Henri Lévy ou un Alain Finkielkraut (je laisse expressément de côté, ici, le sage Marek Halter, qui m’apparaît plus bienveillant et modéré, malgré ses propres griefs, en la matière), pour ne citer que quelques-uns de noms les plus emblématiques au sein de l’intelligentsia juive, de réserver dorénavant leurs ignobles épithètes à d’autres que nous. Ils font en effet un usage si excessif et si généralisé, si répétitif et si hâtif, de l’outrageant qualificatif d’antisémite » qu’ils finissent, tant celui-ci s’avère ainsi galvaudé et néfaste, par le vider de tout sens et lui ôter toute pertinence ..« à lire :

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/592971-stephane-hessel-taxe-d-antisemitisme-une-insulte-galvaudee-et-contre-productive.html

Un site ultra sioniste français «  Europe Israël News »,  a organisé un concours pour classer les juifs français antisionistes les plus dangereux pour Israël ; il fallait donner trois noms !

http://www.europe-israel.org/2014/02/concours-de-la-personnalite-juive-la-plus-antisioniste-ou-la-plus-dangereuse-pour-le-peuple-juif/

DE LA LIBERTÉ DE PENSER DANS UN ÉTAT LIBRE

Soyons cohérents. On ne voit pas bien pourquoi  on devrait obéir à des  désirs communautaristes venant de cette «   deuxième ambassade » alors que  l’ambassade d’Israël en France se garde bien d’exiger une loi réprimant l’antisionisme. Et pour cause !  Ce type de loi n’existe pas en Israël où l’antisionisme s’exprime aussi bien à la Knesset que dans la presse et que par …Shlomo Sand!

Des «intellectuels» se sont spécialisés dans l’intimidation. Un non Juif qui soutient la Palestine est automatiquement taxé d’antisémitisme. Un Juif qui fait de même est un «Juif honteux» ou un «traître à sa cause».

Un sondage  IPSOS de 2017 montrait que « 53% des Français pensent que « les juifs sont plus attachés à Israël qu’à la France« . Une loi demandée par des juifs intégristes qui serait faite pour protéger le  gouvernement israélien  produirait pour le coup  de l’antisémitisme ce qui dans l’histoire a montré que cela développait aussi de l’antimaçonnisme.

Dans ce pays héritier des Lumières, de Montsquieu et de Diderot, la  LOI ne s’élabore pas à partir de Règles écrites par les hommes de  Babylone,  de Jérusalem, ou en écoutant les buissons ardents.

 

« De la liberté de penser dans un Etat libre « –Spinoza

« Les hommes sont ainsi faits, la plupart du temps, qu’il n’est rien qu’ils supportent avec plus d’impatience que de se voir reprocher des opinions qu’ils considèrent comme vraies, et imputer à crime ce qui au contraire anime et soutient leur piété envers Dieu et envers leurs semblables. Voilà ce qui fait que les hommes finissent par prendre les lois en horreur et par se révolter contre les magistrats ; voilà ce qui fait qu’ils ne considèrent pas comme une honte, mais comme une chose honorable, d’exciter des séditions et de tenter mille entreprises violentes pour un motif de conscience. Or, puisqu’il est constant que la nature humaine est ainsi faite, ne s’ensuit-il pas que les lois qui concernent les opinions s’adressent, non pas à des coupables, mais à des hommes libres, qu’au lieu de réprimer et de punir des méchants, elles ne font qu’irriter d’honnêtes gens, qu’enfin on ne saurait, sans mettre l’État en danger de ruine, prendre leur défense ? »


 

A.S.:

View Comments (5)

  • Un antisioniste refuse que les juifs disposent d'un état au moyen-orient. Il faut donc que l'antisioniste explique pourquoi il refuse que les juifs disposent de cet état, pourquoi le seul état sur la planète dont il attaque la légitimité est Israël.

    • Il faut bien lire ce que disent les auteurs choisis pour mon article. Aucun d'eux n'indique qu'il "REFUSE LA LÉGITIMITÉ DE L'ÉTAT D'ISRAAËL" mais ils critiquent la politique des gouvernements de ce pays. Votre façon de procéder donne raison à ce que disait Charb dans un article publié dans le CHARLIE HEBDO le 15 janvier 2014 (extraits):
      « J’ai arrêté d’employer le mot « sioniste » et « antisioniste » depuis un bon moment. Non parce qu’en critiquant le « sionisme » je craignais d’être accusé par quelques extrémistes d’être un antisémite, mais parce que j’ai compris que chacun de mes interlocuteurs avait une définition bien à lui du terme « sioniste ». De trop rares fois, sa définition à lui coïncidait avec la mienne. C’est très dur de débattre d’un sujet avec quelqu’un qui n‘a pas le même dictionnaire que vous. Je continue donc de débattre d’Israël et de la Palestine sans employer « sioniste ».
      « Passer son temps à négocier le sens d’un mot devient presque aussi ridicule que de passer son temps à faire croire qu’il y a des négociations de paix en cours entre Israéliens et Palestiniens."
      "S’il s’agit de condamner certains aspects de la politique des gouvernements israéliens, on peut parler de colonialisme, de non-respect du droit international, de vol de territoires, d’épuration ethnique, de non-respect de la dignité humaine, d’effacement de la mémoire, d’humiliation, de racisme, de foutage de gueule, de discrimination, de saccage, etc. Les mots ne manquent pas pour décrire précisément l’ignominie de la politique de Netanyahou sans se barbouiller de sionisme et d’antisionisme. ».

      • Sionisme dans le dictionnaire , par exemple le Trésor de la Langue Française : Mouvement politique et religieux né de la nostalgie de Sion, permanente dans les consciences juives depuis l'exil et la dispersion, provoqué au XIXè siècle par l'antisémitisme russe et polonais, activé par l'affaire Dreyfus, et qui, visant à l'instauration d'un Foyer national juif sur la terre ancestrale, aboutit en 1948 à la création de l'État d'Israël.
        Ou dans le Larousse : Mouvement dont l'objet fut la constitution, en Palestine, d'un État juif.
        Je peux continuer longtemps, avec tous les dictionnaires...
        La définition des mots "sionisme" et "sioniste" est claire. La définition des mots "antisionisme" et "antisioniste" est aussi claire.
        Alors ceux qui se disent eux-même "antisionistes" doivent comprendre les conséquences de leur positionnement... Car l'antisionisme apparaît logiquement comme de l'antisémitisme. Ces mêmes personnes ont simplement à se dire opposés à la politique de l'état d'Israël et non antisionistes et il ne leur sera fait aucun procès d'intention de la part des gens censés et mesurés...

    • Cher Max voici ma réponse personnelle à ta bonne question : "LA PEUR".
      Mais c'est aux obédiences de répondre à ta question, notamment celles qui sont très fortes lorsqu'il s'agit de défendre la "Liberté d'expression" par communiqué . On se souvient de celui de janvier 2105 qui disait ceci :
      "Nos amis de Charlie Hebdo sont morts parce qu’ils étaient des consciences libres,
      parce qu’ils croyaient en la grandeur de la conscience humaine, parce qu’ils étaient sans peur pour défendre leurs idées. Nous leur devons de prouver que leurs combats, pour les valeurs que nous partageons, seront poursuivis avec la même détermination.
      Obédiences signataires :
      Grand Orient de France, Grande Loge de France, Fédération Française du Droit Humain, Grande Loge Féminine de France, Grande Loge Traditionnelle et Symbolique Opéra, Grande Loge Mixte de France, Grande Loge Mixte Universelle, Ordre initiatique et Traditionnel de l’Art Royal, Grande Loge des Cultures et de la Spiritualité, Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française." fin de citation
      Après la haute marée, quand la mer se retire, c'est là qu'on voit ceux qui n'ont pas de maillot.