Ces portraits, parfois ironiques, montrent que les types humains en Loge ne diffèrent guère de ceux du monde profane.
La franc-maçonnerie reflète la société — espérons-le pour le meilleur.
Mais combien plus juste et heureuse serait l’humanité si le monde extérieur reflétait les idéaux maçonniques…
Continuant à profiter du repos du « guerrier » et du temps disponible le week-end, me voilà déguisé en ouvrier.
L’un des précédents VM m’a envoyé une liste de définitions du franc-maçon, notant qu’une de ces définitions devrait être incluse.
Le message qu’Il m’a envoyé est le suivant :
Comme dans toutes les Organisations, on peut dire qu’en Franc-Maçonnerie nous ne sommes pas tous pareils. Il existe, de manière informelle, différents types de francs-maçons qui se caractérisent par leur comportement. Selon leurs manières de se comporter par rapport à l’Institution, différents types de francs-maçons seront mis en avant.
SUPERMAÇON – C’est ce que l’on appelle généralement un gros bonnet. Comme toujours, gentil et poli. Dans la vie laïque, il occupe des positions importantes ; C’est peut-être pour cela que vous n’avez pas le temps ou que vous ne vous sentez pas obligé d’assister à nos travaux. Le Trésor a presque toujours des ennuis avec lui ; cependant, elle a toujours ses défenseurs en raison de la place prépondérante qu’elle occupe dans le monde profane.
SATELLITE MASON – Il n’est pas non plus amical avec la fréquentation, mais il est serviable, gentil et contribue toujours généreusement lorsqu’on lui demande. Il ne donne pas d’avis, il ne vit pas la vie de Loge, il ne cherche pas à monter des dossiers. Bien qu’il brille par son absence, les responsables ne sont jamais disposés à l’accueillir car, après tout, c’est un bon gars, toujours prêt à collaborer, toujours prêt à aider un Frère.
FRANC-MAÇON – Aussi connu sous le nom de frère pauvre, il est affectueux, proche, aime jouer à la victime, avoir du soutien ou obtenir des faveurs, dont parfois il n’a pas vraiment besoin, il loue le magasin, mais au moment où le retour est nécessaire, même pas revenu.
FRANC-MAÇON « JE NE SAIS PAS POURQUOI » – « Je ne sais pas pourquoi il est toujours franc-maçon ; Vous non plus, et peut-être qu’il ne le sait pas non plus. Ne participe pas ; ne coopère pas ; donne du travail au trésorier ; critique ce qui est fait et ce qui ne l’est pas ; personne ne sait pourquoi il est entré et comment il a réussi à gravir les différents échelons ; parce qu’il reste là et parce qu’il faut du temps pour l’éliminer.
FRANC-MAÇON « PASTEUR » – C’est lui qui pense qu’il est la dernière réincarnation Christique, quand il commence à parler, il ne s’arrête pas, il devrait fonder une secte et ne pas appartenir à la Franc-Maçonnerie ; n’accepte pas les contradictions, « sait tout », « sait tout » ou a « tout vécu », veut que les frères pensent qu’il existe deux francs-maçonneries, avant et après leur initiation, parle et ne dit rien, pourrait être qualifié de franc-maçon Remplissez le sac !
LUNDI FRANC-MAÇON – Pourrait également être appelé franc-maçon standard. Assiste à toutes les réunions à temps. La franc-maçonnerie pour lui se résume à ceci : rester à sa place, ne veut pas de charges, de commissions, bref ne veut pas travailler. Ne présente pas de propositions ; n’entre pas dans les débats, les discussions ; ne présente jamais d’œuvres à caractère maçonnique. Participez aux votes parce que vous le devez. Le seul service qu’il rend au Magasin est d’être ponctuel avec la trésorerie et de donner de bonnes références aux rendez-vous.
SIGNIFICATION FRANC-MAÇON – Aussi connu sous le nom de franc-maçon commercial, c’est lui qui est en franc-maçonnerie uniquement pour vendre son poisson, ses frères ne sont que des clients, il se présente ponctuellement au trésor pour montrer qu’il va bien, il ne sait pas rien sur la franc-maçonnerie, il ne lit rien, ne fait rien qui ne vous rapportera pas une médaille.
BUFFON FRANC-MAÇON – C’est lui qui ne prend personne au sérieux, encore moins la franc-maçonnerie, il est heureux, avec un savoir profond, juste des blagues, il serait un excellent frère si on ne vivait que d’agapes.
FRANC-MAÇON COMMUN – C’est le franc-maçon qui se présente, aide, étudie, intervient dans la vie laïque et familiale, est toujours disponible lorsqu’on le lui demande, ne se mêle pas à la confusion et ne la crée pas, il est le véritable travailleur, un grand miroir. pour les autres.
FRANC-MAÇONS PROPRIÉTAIRE DU BAL – Généralement ex-vénérables contraints, ils sont incapables de quitter leur poste et ne lâchent pas l’actuel Vénérable Maître, et quand cela est possible ils se font un devoir de dire que lors de leur gestion c’était comme ceci ou cela. Personne n’est meilleur qu’eux pour gérer le magasin. Ils croient qu’ils sont propriétaires du magasin, ils ne permettent rien sans leur autorisation ou leur consultation, et si cela se produit, ils sont contre le projet. De vrais frères pour eux, seulement ceux qui les soutiennent.
FRANC-MAÇON DÉDIÉ – Enfin le franc-maçon avec un « M » majuscule, sans sous-titres. Assiste aux réunions, expérimente les problèmes de la Loge, cherche du travail. Il ne rejette pas les responsabilités ou les tâches, souligne les erreurs, applaudit les réussites. Assume des responsabilités sans arrière-pensées. Il ne cherche pas à imposer ses opinions. Il s’ennuie souvent, déchante, mais à la séance suivante il est de nouveau là, infatigable. C’est lui « qui porte la Loge sur son dos ». Il cherche à étudier les rituels, le symbolisme et la philosophie maçonnique. Il ne vit pas pour exalter ses réalisations, attirer l’attention, ni critiquer les autres. Que deviendraient la Loge et la Franc-Maçonnerie si cette prise de conscience n’existait pas ?
Comme on peut le constater, il n’y a aucune différence entre les types possibles de franc-maçon et ceux du profane.
Et pourquoi devrait-il y en avoir ?
La masse est la même, donc la franc-maçonnerie ne peut que refléter le monde extérieur, pour le mieux, espérons-le. Ce que nous regrettons profondément, c’est que le « monde extérieur » ne reflète pas la franc-maçonnerie.
L’humanité serait plus juste et plus heureuse.
Dans le blog « A Partir Pedra » – texte de José P.Setúbal (03.02.08)
