La loge maçonnique le Grand Œuvre de Vervins, du Grand Orient de France (GODF) a ouvert ses portes aux journaliste du Quotidien de la Marne, des Ardennes et de l’Aisne « L’Union »
La loge de Vervins a été créée en janvier 1789. Après des périodes de flottement et de sommeil , la loge de Vervins est remise sur pied en 1996.
Extrait de l’article « Dans les coulisses de la franc-maçonnerie de Vervins«
Les “Frères” ont accepté d’ouvrir leurs portes. Leur objectif ? Montrer qu’ils sont “discrets” mais pas “secrets” et expliquer leur mode de fonctionnement et leurs actions.
Avec prudence mais une volonté d’ouverture affichée, le président de la loge de Vervins, Gérard Chimot avait réuni plusieurs « Frères » pour communiquer sur leurs actions, leurs travaux, la fréquence du recrutement… Il s’explique : « Il y a pas mal de fantasmes autour de la franc-maçonnerie. Nous avons décidé de nous ouvrir vers l’extérieur, tous les dix-huit mois ou tous les deux ans on s’ouvre de toute façon au public à travers d’une conférence sur un sujet déterminé, pour montrer que nous ne sommes pas des personnes qui se cachent et complotent dans leur coin ! » (1)
1 Qui sont-ils ?
Les francs-maçons sont de tous âges, de tous sexes et de toutes catégories sociales, disent Gérard Chimot, Patrick Miquel et Marc Rossignol : « Il y a un brassage de générations, de diversité sociale et professionnelle, et de diversité spirituelle. On accueille tous les âges, et tous les corps de métiers, du technicien au cadre, du retraité au professionnel actif, des militaires… En revanche, nous n’acceptons pas les extrêmes, comme l’extrême droite, ou ceux qui prônent l’exclusion, le racisme… » Ils se réunissent deux fois par mois, le deuxième et le quatrième mercredi du mois, de 19h30 à 21h30 ou 22h30. La réunion est suivie d’un repas partagé. La loge compte 36 membres, dont deux femmes. La loge s’est ouverte à la mixité il y a dix ans. La moyenne d’âge est de 63 ans et va de 35 à 83 ans. Question recrutement, l’objectif est de faire rentrer une ou deux personnes par an dans la loge « pour remplacer les mutations professionnelles ou les décès parce que… ça arrive. »
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