Alain-Noël Dubart, Grand Maître de la Grande Loge de France s’est entretenu avec deux éditoriaux carcassonnais, « La Dépêche » et « Le Magazine du Carcassonnais et de l’Ouest Audois » … Ces entretiens font suite à la conférence que le Grand Maître a tenu hier 10 mars 2011 à Carcassonne et dont le thème était « La Grande loge de France, aujourd’hui et pourquoi ».
C’est un exercice auquel Alain-Noël Dubart est rompu et dans lequel il tente de démystifier la franc-maçonnerie et de démontrer que cette dernière n’est si secrète qu’il y paraît…
Extrait de la Dépêche :
Informer et tenter de démythifier la franc-maçonnerie : telle était, hier, la noble mission d’Alain-Noël Dubart, Grand Maître de la Grande Loge de France (GLF), de passage à Carcassonne au cours d’une conférence publique donnée à l’ancienne chapelle des Jésuites. Interview sans fard.
La franc-maçonnerie s’expose bien souvent à l’extérieur depuis un petit moment, non ?
Nous œuvrons pour une extériorisation de notre action et de notre initiation, qui, je précise, ne va ni contre les lois de la République, ni contre l’Humanité dans son ensemble. La conférence de Carcassonne intervient dans ce cadre où l’on puisse s’exprimer publiquement davantage, tout en allant à la rencontre de nos frères locaux.
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Extrait du Magazine du Carcassonnais et de l’Ouest Audois
Nous avons rencontré Alain Noël Dubart :
Tout d’abord pourquoi la grande loge de France organise-t-elle des conférences publiques ?
Les francs maçons se montrent depuis quelques années d’une part pour dire ce qu’ils ne sont pas, par rapport à un certain nombre d’évènements qui sont intervenus il y a quelques années, notamment sur la Côte D’Azur, et d’autre part parce qu’il nous semble important de dire aussi ce que nous sommes et qu’elle est la spiritualité que véhicule la franc-maçonnerie par rapport aux spiritualités religieuses, mais également par rapport à d’autres spiritualités qui sont des dérives de spiritualité notamment par rapport aux sectes. Il est important de dire que les rites maçonniques véhiculent une spiritualité qui est non religieuse, pas antireligieuse, qui ne s’inscrit pas dans une religion traditionnelle, mais qui est également une forme de spiritualité réelle. Et le fait d’en parler attire tout autant que de ne pas en parler.
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