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Musée Belge de la franc-Maçonnerie s’ouvre au public

Le Musée Belge de la Franc-Maçonnerie a ouvert ses portes au public… L’occasion pour l’éditorial belge « L’Echo » de publier un article sur cet élèvement, mais également sur l’histoire du Musée et  la Franc-maçonnerie….Idem pour l’éditorial « LaLibre.be« 

Un passage magnifique de la part d’Henri Bartholomeeusen, président du Musée et ex-Grand Maître du Grand Orient de Belgique qui estime que « L’équation est simple: si la franc-maçonnerie n’a rien à cacher, elle doit se transformer en maison de verre »… Joli Non ?

Extrait  de l’Echo

« Écouter, regarder, méditer. » C’est le conseil prodigué au visiteur qui entre dans le Musée de la franc-maçonnerie, inauguré hier à Bruxelles. Situé rue de Laeken, dans les murs du prestigieux Hôtel Dewez, le Musée retrace par l’objet, le livre, l’art ou le symbole, trois siècles d’histoire d’une institution, forte de 14.000 membres en Belgique et qui demeure largement méconnue du grand public. « C’est une manière de rendre compte à la société civile du travail des maçons à l’amélioration de l’Homme, son perfectionnement, son progrès, son bonheur par la libération des consciences, la tolérance et la fraternité », explique Isy Brachot, conservateur du Musée.

L’Hôtel Dewez, qui date de 1764, est l’œuvre du plus grand architecte belge du 18e siècle, Laurent-Benoît Dewez, dont on dit qu’il aurait été lui-même franc-maçon. La restauration du bâtiment a pris douze ans au lieu de deux. Particularité unique en Europe: le Musée est conçu comme un lieu de rencontre de toutes les obédiences.

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Extrait de LaLibre

Trop longtemps incomprise pour avoir cultivé la discrétion – mais il y avait de quoi, eu égard au passé qui la vit en première ligne de la répression nazie sous l’Occupation, mais aussi traquée et éliminée dans les régimes communistes et indistinctement dans toutes les dictatures -, la franc-maçonnerie a hésité à se dévoiler. Et cela n’a pu que nourrir les suspicions distillées par des extrémistes de tous poils selon lesquels ses ateliers étaient des lieux de pouvoir et de complots quasi diaboliques. Pire, à en croire certains sites complotistes, il paraît toujours inimaginable au XXIe siècle que l’on puisse faire une recherche philosophique sur soi-même pour se rendre et rendre les sociétés un peu meilleures !

La franc-maçonnerie belge, dans toutes ses dimensions, débat depuis plusieurs années d’une ouverture possible au monde profane. Doit-elle se mouiller dans les débats de société ? Peut-elle prendre position quand on sait que les maçons sont très attachés à leurs libertés individuelles et n’ont pas vraiment de hiérarchie ? Convient-il qu’une société de réflexion se mue en acteur politique ? Beaucoup de questions qui restent ouvertes.

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A.S.: