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TBO : Les mafias corruptrices de la démocratie

Les loges maçonniques du GODF « Marianne de l’An I« , « Aletheia » et « Roger Leray » organisent une Tenue Blanche Fermée (TBO) sur le thème« Les mafias corruptrices de la démocratie » le mardi 18 décembre 2012 à 20 heures Paris au  Temple de la Fédération internationale du Droit Humain avec  M. Jacques de Saint-Victor,  professeur des Universités, auteur du livre « Un pouvoir invisible: Les mafias et la société démocratique (XIXe-XXIe siècles) » ( Gallimard, 2012)

Présentation de l’éditeur

La mafia naît sur les décombres du « régime féodal » mais c’est avec l’avènement de la démocratie et du capitalisme qu’elle connaîtra son essor. Elle s’enracine très tôt à Naples, en Sicile, en Calabre et doit sa prospérité à des « pactes scélérats » passés avec une fraction de l’élite politique et sociale – tel un pouvoir invisible qui va insidieusement corroder l’ordre social.

Ce livre reconstitue dans la durée l’histoire de ces sociétés secrètes et de leur expansion à travers le continent européen. Il visite leur berceau et en retrouve les premiers acteurs, aristocrates véreux, notables sans scrupules, fermiers parvenus, tueurs à la botte… Il interroge les accointances invisibles de ces « sectes criminelles » avec la démocratie naissante et les suit dans leur conquête de l’Amérique. Il révèle aussi l’échec du fascisme à éradiquer une plaie mafieuse qui a su se jouer de son pouvoir totalitaire. Avec la Guerre froide, on découvre la mutation affairiste des réseaux mafieux et la complexité de leurs méthodes pour parasiter l’économie libérale. C’est l’époque de l’explosion du trafic de drogue, de l’essor des paradis fiscaux, des compromissions de la banque vaticane et des scandales immobiliers, où se côtoient boss criminels, hommes politiques, industriels et financiers. Avec la chute du Mur, de nouvelles nébuleuses criminelles vont se faire jour en Europe, qui utiliseront ce « modèle » pour conquérir de nouveaux territoires. Le phénomène mafieux n’est pas consubstantiel à la démocratie, écrit Jacques de Saint-Victor, et pas davantage au capitalisme ; mais il est le mieux à même de tirer profit des insuffisances de l’une et de l’autre.

Biographie de l’auteur

Jacques de Saint-Victor est né en 1963. Avocat de formation et docteur en histoire du Droit, il est aujourd’hui professeur des Universités et enseigne à l’Université Paris VIII. Il est également professeur invité à l’université Rome III.


A.S.: