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Secrets maçonniques mythiques et serment symbolique hyperbolique

J’ai trouvé cet article sur le site « Faire le Jour » qui se veut être un site  pour la défense des libertés, des droits de l’homme, de la cité. Cet article est intéressant car son approche est pertinente et surtout dénué d’un quelconque prosélytisme : un vision éclairé de la franc-maçonnerie que l’on accuse d’entretenir le culte du secret.

Dans son article au titre longuet « Secrets maçonnique mythiques et serment symbolique hyperbolique » l’auteur, « Guillaume » dresse un tableau prècis et concis du secret maçonnique, du rituel maçonnique, des hauts-grades…

« Faire Le Jour » s’est également une association qui a pour objet :


La défense des libertés et droits fondamentaux mentionnés dans les différents textes officiels, et notamment la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, la Convention européenne des droits de l’homme et des libertés fondamentales de 1949 et la Constitution française de 1958.
La défense de la laïcité.
La dénonciation publique de toute entité (individu ; organisation syndicale, politique, religieuse ; association ; groupe de pression ; entreprise…) qui chercherait à remettre en cause lesdits droits et libertés, dénonciation ne pouvant se faire que dans le strict cadre du respect des lois françaises et européennes.

Article :

Source : http://www.fairelejour.org/article.php3?id_article=1054

Tout est symbole en franc-maçonnerie : les paroles du rituel, le langage symbolique, les symboles, les secrets et le serment.

La franc-maçonnerie a longtemps été considérée comme une société secrète, mystérieuse et occulte, et celle-ci a trop longtemps tergiversé pour affirmer qu’elle ne l’est pas. Actuellement, toutes les obédiences affirment qu’elles ne sont que des « sociétés discrètes ».

Pour éviter toute suspicion de société secrète, les obédiences devraient corriger leurs sites maçonniques et les rituels utilisés qui mentionnent souvent le mot « secret ».

La maçonnerie parle de trois types de secrets : le secret d’appartenance, le secret de fonctionnement et le secret initiatique. Un des 12 points de la Grande Loge Nationale Française se réfère d’ailleurs au respect du secret maçonnique. Le mot « secret » pourrait être remplacé partout par le mot « discret » dans les rituels, les instructions et les serments.[1]

L’homme a toujours été attiré par tout ce qui est mystérieux ou secret et la littérature maçonnique continue à entretenir l’ambiguïté sur ce point. Dans la maçonnerie anglo-saxonne, certains ont trouvé une formule originale mais contradictoire dans les termes, en disant : « masonry is not a secret society but a society with secrets ».

« Le maçon, dit Oswald Wirth, doit s’abstenir de toute divulgation susceptible de porter préjudice à la franc-maçonnerie, les initiés doivent se distinguer des profanes, les moyens de reconnaissance doivent donc faire l’objet du secret le plus absolu, il en est de même pour les rites y compris les symboles. » [2]

Les loges maçonniques, en France, sont déclarées à la préfecture sous la forme d’associations loi 1901, et en Belgique les obédiences maçonniques sont constituées sous forme d’associations sans but lucratif dont les statuts sont déposés au greffe du Tribunal civil avec le nom des personnes responsables.

« La franc-maçonnerie n’est pas une société secrète, dit Alec Mellor, c’est-à-dire une société dissimulant sa propre existence. » On trouve l’adresse des loges dans l’annuaire téléphonique ou sur Internet. Le Secret qu’elle affirme détenir correspond à deux notions bien distinctes selon l’auteur cité, d’une part les secrets consistant en des signes et attouchements [3] par lesquels les francs-maçons se reconnaissent entre eux, et d’autre part le secret en tant que concept philosophique, à contenu variable, conçu par certains comme l’état d’illumination intérieure atteint par l’initiation, et que le langage humain ne saurait traduire, donc trahir, car les mots correspondent à des concepts, alors que la connaissance initiatique transcende la pensée conceptuelle.[4]

Dans la maçonnerie régulière, le « divin » prime sur l’humain et sans transcendance l’initiation ne représente rien, lit-on sur les sites maçonniques réguliers. On peut invoquer Dieu et le surnaturel évidemment en toutes choses dès qu’on est superstitieux. Le seul secret serait celui de l’initiation[5].

D’autres disent que le véritable secret est le vécu de chacun, et qu’à ce titre, il est incommunicable. L’expression « secret de l’initiation » est inappropriée et même erronée, parce qu’il s’agit en réalité non pas d’un secret mais d’« émotions, de sentiments, de sensations » qu’on peut éprouver ou ressentir au cours d’une cérémonie d’initiation maçonnique. Les émotions sont bien entendu incommunicables, inexprimables, indicibles par nature. Émotion n’est pas synonyme de secret. « Le secret maçonnique est avant tout de nature spirituelle », dit la Grande Loge de France.

Il n’y a pas de magie de messes noires au cours d’une initiation maçonnique et Satan n’existe que dans des esprits superstitieux ou dérangés.L’initiation maçonnique[6] ne transmet aucun savoir, aucun mystère, aucun secret quelconque à la personne initiée. Elle permet uniquement au profane d’entrer en maçonnerie et de recevoir la qualité d’apprenti-maçon s’engageant à « polir sa pierre brute », par un travail intellectuel dans le cadre de la recherche de la vérité, de l’amélioration de soi-même et de l’humanité. On dit qu’il reçoit la « lumière », expression purement symbolique.

Jules Boucher dit : « À chacun des grades successifs, auxquels le maçon est admis, il prête un nouveau serment et celui qui le prononce s’engage de façon définitive[7] et il lui est impossible de revenir, sans être parjure, sur l’engagement contracté. » Le sens définitif de ce serment peut être sujet à caution pour deux raisons. La première, c’est que le profane qui entre en maçonnerie prête le serment d’apprenti à un moment où il ne sait rien de la franc-maçonnerie, à moins d’être une exception et d’avoir lu des ouvrages qui expliquent l’initiation maçonnique et le serment prêté à cette occasion. En raison de son ignorance totale de ce qu’est la maçonnerie à ce moment ce n’est guère souhaitable qu’on prétende lui imposer un serment irrévocable. La deuxe raison, c’est qu’un homme libre ne peut être lié par un serment irrévocable sinon il perdrait sa liberté à jamais. Cela n’empêche pas, bien sûr, qu’un ex-maçon doit rester un homme probe et correct et en aucun cas dévoiler le nom de ses ex-frères. C’est là plus une question élémentaire de morale qu’une question de serment. Nul n’a besoin de prêter un serment pour respecter ses promesses. Le maçon n’est pas un prêtre qui s’engage irrévocablement envers Dieu et avec « ce gourou » on ne plaisante pas.

Une seule initiation en qualité d’apprenti devrait être suffisante, ce n’est pas logique d’initier de nombreuses fois un maçon chaque fois qu’il accède à un autre grade. Il y a 33 grades dans le Rite Ecossais Ancien et Accepté créé en 1804 [8], 99 grades dans le rite de Memphis-Misraïm appelé également Rite égyptien et apparu vers 1738 [9], sept grades dans le Rite français introduit en 1786. La franc-maçonnerie est riche en grades maçonniques, c’est leur nombre qui les rend folkloriques.

Eugène Goblet d’Alviella, dans son livre sur le grade de maître, rappelle qu’il n’existait que deux grades (l’apprenti et le compagnon) et qu’il est évident qu’en 1723, aussi bien qu’en 1721, la Grande Loge de Londres tenait le grade de Compagnon pour le degré ultime de la Franc-maçonnerie. Le même auteur signale que la première mention de trois degrés se rencontre en 1725 dans les archives d’une loge qui jouait près de la Philo-Musicae et Architecturae Societas un rôle analogue à celui de l’Acception près de la Compagnie des Maçons, un demi-siècle plus tôt. Ce n’est qu’en 1733, que commencent à apparaître, sur la liste officielle des Ateliers de Londres, des « Loges de Maîtres Maçons » [10]. En Écosse, le grade de maître fit son apparition en 1735 successivement à Kirkudbright, Édimbourg et Glasgow. Le grade de maître n’apparaîtra en France qu’en 1744.

Pourquoi s’affubler de titres tels que : Maître Elu des Neuf, des Quinze, Grand Ecossais de la Voûte Sacrée, Chevalier d’Orient, Souverain Prince Rose-Croix, Sublime Ecossais, Prince du Liban, Chef du Tabernacle, Grand Pontife ou Sublime Ecossais, Chevalier du Serpent de l’Air, Souverain Grand Inspecteur général, etc. ?

Il est également notoire qu’aux États-Unis on peut acheter tous les grades maçonniques jusqu’au 33e degré moyennant paiement de grosses sommes d’argent. Ces maçons sont appelés « One day masons ». De telles pratiques ne sont apparemment et heureusement pas en vigueur en Europe où la maçonnerie applique une procédure de sélection relativement sévère.

Cela prouve assez qu’il faut supprimer tous ces grades folkloriques et grotesques, ce qui réduirait en même temps le nombre de rituels. Ces rituels différents à chaque grade et variant aussi d’une obédience à l’autre et même d’un atelier à l’autre font que beaucoup de maçons ne se préoccupent presque plus d’autre chose.

L’écrivain Cavanna, initié maçon, écrit dans Bête et Méchant : « Le rituel avait vite perdu son maigre pittoresque pour n’être plus qu’un fatras de symboles aussi barbants que la messe [11]. Tous les mots secrets, mots de passe ou autres dans les rituels tels que Tubalcaïn[12], Schibboleth[13], Mac Benah ou Mac Benac[14], Giblim, Jakin et Boaz[15], n’ont rien de secret et on les trouve partout dans des livres maçonniques. Beaucoup de mots sacrés et de mots de passe proviennent de l’Ancien Testament. Ils ont un sens symbolique et mythique. L’utilisation de tous ces mots est également un jeu puéril.

Il nous paraît ridicule et superstitieux de prétendre que le nom du Dieu maçonnique serait révélé au cours de l’initiation au 3e degré ce nom étant Jaobulon[16], ou que dans le Rite de York ou « Rite américain » ce même nom s’écrit Jah-Bul-On et ne serait révélé qu’au 7e degré. Pour révéler le nom de Dieu il faut d’abord qu’il existe. Or « l’homme a inventé Dieu et qu’on prouve le contraire », disait Roger Minne.

Si la franc-maçonnerie veut imposer un serment, comme c’est toujours le cas aujourd’hui, le seul serment acceptable serait celui prêté sur la Convention de Sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales. La critique ne serait pas possible, même pas par la secte vaticane.

Certaines loges continuent à utiliser dans le serment maçonnique ou dans le catéchisme interprétatif du grade d’Apprenti ou dans d’autres rituels des expressions comme « je préférerais avoir la gorge coupée, plutôt que de révéler les secrets qui m’ont été confiés » ou « le cœur arraché ». Tout cela n’a jamais eu de sens, parce que les maçons n’ont jamais coupé la gorge à quiconque. Il faut donc bannir pareils propos hyperboliques de tous les textes maçonniques utilisés dans les loges, qu’elles soient régulières ou irrégulières parce que c’est archaïque et grotesque.

Il suffirait d’inscrire dans les statuts de l’obédience que de par sa seule qualité de maçon celui-ci s’engage à se conformer aux règles statutaires de l’obédience et de l’atelier auxquels il appartient et d’être discret concernant les travaux en loge et les noms des frères. Tous les cercles privés pratiquent une telle discrétion et la maçonnerie est aussi un « cercle privé ».

Les travaux maçonniques sont tout à fait inoffensifs et à caractère philosophique ou spirituel. J’ajoute spirituel surtout pour toute la maçonnerie régulière qui axe tous ses travaux sur la « spiritualité » dans un sens pieux, religieux, divin (maçonnerie rime alors avec bondieuserie ou bigoterie), tandis que dans la maçonnerie irrégulière cette spiritualité est plus laïque ou athée. Le monde profane serait donc bien étonné en découvrant que le travail maçonnique en loge est humaniste, philosophique ou spirituel. Aucune association n’est la perfection même, il s’agit toujours d’hommes qui se réunissent et les maçons ne sont pas en « soi » meilleurs ou supérieurs aux autres, c’est ainsi qu’a pu arriver le scandale de la Loge P2 en Italie, mais une telle dérive peut arriver accidentellement dans n’importe quelle grande association d’hommes.

La suppression du serment maçonnique aurait de multiples avantages sans rien changer à la franc-maçonnerie elle-même. Cela éviterait qu’une des parties au procès ayant à comparaître devant un magistrat franc-maçon (magistrat du siège, juge d’instruction, etc.) alors que l’adversaire en justice est aussi un franc-maçon, tente de récuser le magistrat sous prétexte qu’il a prêté un serment maçonnique d’aider ses frères. De telles procédures ont déjà eu lieu contre certains magistrats. Le serment maçonnique n’a nullement pour but de protéger un maçon ayant commis une infraction, et un magistrat digne de ce nom se met au-dessus de son appartenance à la franc-maçonnerie ou au Rotary Club. Si chaque magistrat jugeait selon son appartenance à l’un ou l’autre club ou à l’une ou l’autre religion, c’en serait terminé avec la justice. Il y a beaucoup de magistrats catholiques, mais les maçons sont rares dans la magistrature.

Le professeur de l’Université libre de Bruxelles, Marcel de Bolle de Bal, a écrit qu’il faudrait maintenir le secret pour des raisons historiques, dans son ouvrage L’initiation maçonnique à partir et au-delà du secret[17]. Si historiquement il y avait, dans la maçonnerie opérative, un « secret professionnel » relatif aux connaissances techniques du métier, rien ne justifie de parler de « secret » dans la maçonnerie spéculative qui ne travaille que sur des « idées » qui n’ont rien de secret en soi.

C’est plus s’extérioriser que les obédiences maçonniques devraient faire si elles veulent avoir un impact sur l’évolution de notre société qui a bien besoin d’humanistes pour s’opposer à tous les intégrismes. Que représente la franc-maçonnerie face aux grandes religions qui ont plus d’un milliard de fidèles, comme l’Église catholique et l’islam ? Une obédience maçonnique qui ne se bat pas pour le maintien d’institutions publiques laïques ne sert à rien car elle aide alors les intégristes à communautariser le pays et on sait à quoi il faut s’attendre dans une théocratie comme celle qui existe en Iran, etc.

Les maçons disent tous qu’ils ne sont que « des apprentis éternels ». Ils doivent alors rester logiques avec eux-mêmes et supprimer tous les hauts grades folkloriques. Ces hauts grades sont en contradiction avec le principe d’égalité et de fraternité en maçonnerie. Seul le maçon présidant la tenue devrait être appelé « président » plutôt que « Vénérable Maître ». Dans la franc-maçonnerie hollandaise, celui qui préside la loge est appelé « maître-président ». Il n’y a pas de hiérarchie en maçonnerie, l’apprenti-maçon n’a aucun ordre à recevoir en loge d’un autre maçon, quel que soit son grade maçonnique, et il démissionne quand il veut.

En principe, les maçons pratiquant des grades supérieurs à celui de maître maçon n’en parlent pas. Ils ne révèlent pas le contenu des rituels, mais vous les trouverez sur Internet et dans les livres maçonniques. N’en déduisez pas que c’est dans les grades supérieurs que résideraient les secret, les mystères ou les complots [18]. Le seul secret de la franc-maçonnerie, c’est qu’il n’y en a pas.

Tous les mots de passe, les signes et attouchements, les rituels, les serments ne sont plus qu’un secret de polichinelle. Le mot « secret » est d’ailleurs interprété différemment par les différentes obédiences et ateliers et par le maçon individuellement qui doit le décoder, le décrypter et l’interpréter à un tel point que plus personne ne sait ce qui est maintenant un « secret » ou pas.

L’Archevêque anglican de Cantorbéry a déclaré que la franc-maçonnerie est incompatible avec le christianisme et refuse de nommer des clercs à des postes de responsabilité s’ils sont maçons. Un porte-parole de l’Archevêque qualifie même certains rites maçonniques de « sataniques » [19]. Satan ne peut pas mourir, il rapporte trop aux Églises en faisant peur aux fidèles. Le synode général de l’Église anglicane a estimé certains rites maçonniques blasphématoires ou hérétiques et la maçonnerie incompatible avec la foi chrétienne par 394 voix contre 52 [20]. Les pasteurs de l’Église anglicane sont très nombreux à pratiquer ces rites dits hérétiques ou blasphématoires dans la maçonnerie anglo-saxonne.

La grande secte qu’est l’Église catholique s’est attaquée à la franc-maçonnerie en général, qu’elle soit régulière ou irrégulière par d’innombrables bulles [21]. La bulle ou la Constitution in eminenti de Clément XII la condamnant à perpétuité [22]. Les principales raisons de l’hostilité vaticane envers la maçonnerie étant le serment, le secret, l’adogmatisme ou le relativisme doctrinal [23]. Les espions du Vatican ne manquent sûrement pas dans les obédiences maçonniques comme ailleurs dans la société.

Le Vatican a toujours cultivé le secret. Personne ne sait ce qui s’y passe. On ignore tout au sujet de la fortune colossale de cette multinationale (plus grand propriétaire immobilier du monde). Et que font les religieux et les religieuses derrière les hauts murs des couvents ? Personne ne le sait.

La justice peut toujours obtenir dans les obédiences maçonniques la liste des maçons si elle en a besoin pour une enquête judiciaire, et même saisir ces listes le cas échéant. Les noms ne sont donc pas si secrets que cela.

L’Italie, depuis 1993, interdit aux magistrats d’être francs-maçons sous peine de suspension et de révocation. La Grande-Bretagne vote une loi obligeant tous les fonctionnaires qui sont francs-maçons à se faire connaître et à s’inscrire sur une liste publique. C’est ce que le procureur Éric de Montgolfier à Nice exige également, en violation de la Convention de Sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales et au mépris du droit à la vie privée et au droit d’association. Les loges sont en réalité des cercles privés comme tous les autres cercles privés dans lesquels on ne peut pénétrer et dont on ne connaît pas les membres. Un magistrat faisant partie du Rotary club pourrait alors aussi arranger une affaire pour un membre important de ce club. Un raisonnement pareil n’est pas admissible.

La maçonnerie n’a pas un secret ni des secrets. Elle n’est pas une société secrète ni une société à secrets. Elle peut supprimer le serment parce qu’il est inutile et extravagant et ainsi le maçon sera encore mieux un « homme libre dans une loge libre ».


A.S.:

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  • J'ai adoré cet article. Il présente la FM avec une transparence pas possible. Je n'avais po encore lu de texte aussi clairvoyant. Même je reste persuadé du mystère né du silence de la FM pour cause de l'interiorisation de chose par chaque individu.