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Réunion publique : « Modification de l’humain : jusqu’où peut-on aller trop loin ? »

Paris – Samedi 30 novembre de 10 heures à 17 heures, la Commission Nationale de Santé Publique et de Bioéthique et le triangle interobédientiel Darwin – Bioéthique (GOB), les  Loges, La Renaissance (GOB) et Les Démocrates (GODF) organisent une Réunion publique sur le thème

– « Modification de l’humain : jusqu’où peut-on aller trop loin ? » en présence de Daniel Keller, Grand Maître du Grand Orient de France et de Jeff Asselbergh, Grand Maître du Grand Orient de Belgique.

Lieu :Hôtel du Grand Orient de France – Temple Arthur Groussier – 16, rue Cadet – 75009 Paris

Programme de la journée :

  • 10h00 – Présentation de la journée. Bruno Tavernier.
  • 10h15 – Vous avez dit humain ? Charles Susanne
  • 10h45 – Diagnostic préimplantatoire. Alex Mauron
  • 11h15 – Cellules souches éthiques : sens ou non-sens ? Henri Alexandre
  • 11h45 – Discussion
  • 14h00 – Le déterminisme génétique : où en sommes-nous ? Pierre Roubertoux
  • 14h30 – Neurosciences, comprendre le cerveau humain. Hervé Chneiweiss
  • 15h00 – Les limites du consentement. Caroline Kamkar
  • 15h30 – Discussion
  • 16h30 – Conclusions par Daniel Keller Grand Maître du Grand Orient de France et Jef Asselbergh Grand Maître du Grand Orient de Bélgique

Modérateur : Jean-Pierre G. Foucault

Motivation

Les sciences actuelles, biologiques, médicales et biotechnologiques, permettent des modifications de l’humain, que ce soit en termes physiques ou comportementaux. Le transhumanisme, comme programme de modification technoscientifique de l’être humain , est pratiquement déjà présent : il propose l’utilisation des biotechnologies dans une médecine d’amélioration. Nos deux obédiences humanistes et adogmatiques comptent y réfléchir, la définition même de l’humain et de la dignité humaine dépendent en effet de ce que nous ferons de ce transhumanisme.

Un certain nombre d’aspects seront envisagés pendant cette réunion publique, que ce soit en termes d’analyse du génome humain (propre à des diagnostics précoces, à une médecine préventive, mais aussi améliorative), de diagnostic préimplantatoire (qualifié par certains de porte ouverte à l’eugénisme), de recherches sur cellules souches (et ses nombreuses potentialités de thérapie cellulaire), des nouvelles techniques des neurosciences (et leurs possibilités à la fois de diagnostic mais aussi d’intervention sur le fonctionnement du cerveau), de disponibilité et de contrôle des médicaments, de nouvelles thérapies moléculaires.

Le but de cette réunion publique est donc d’informer et de débattre sur les nouvelles découvertes aux fins d’éclairer les débats philosophiques mais aussi législatifs.

A.S.: