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REFLEXION : TACHEZ D’ÊTRE HEUREUX

TACHEZ D’ETRE HEUREUX

Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.

Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes.

Dites doucement et clairement votre vérité ; et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant ; ils ont eux aussi leur histoire.

Évitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit.

Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux.

Il y a toujours plus grands et plus petits que vous.

Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements.

Soyez toujours intéressés à votre carrière, si modeste soit elle ; c’est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps.

Soyez prudent dans vos affaires ; car le monde est plein de fourberies.

Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe ; plusieurs individus recherchent les grands idéaux ; et partout la vie est remplie d’héroïsme.

Soyez vous-même. Surtout n’affectez pas l’amitié.

Non plus ne soyez cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe.

Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse.

Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain.

Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères.

De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.

Au-delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même.

Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les arbres et les étoiles ; vous avez le droit d’être ici.

Et qu’il vous soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il le devrait.

Soyez en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de lui, et quelles que soient vos peines et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme.

Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau.

Soyez positif et attentif aux autres.

Tachez d’être heureux.

(Trouvé dans l’église Saint-Paul de Baltimore en 1692)


A.S.:

View Comments (3)

  • Ce texte est souvent, à tort, considéré comme étant anonyme et daté de 1692, cathédrale de Baltimore. Il s'agit en fait d'un texte de Max Ehrmann, daté de 1927. La confusion est vraisemblablement liée à la lecture qui a été faite de ce texte pour l'anniversaire de la cathédrale...

  • Exact. Pour en savoir plus sur cette "légende urbaine", lire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Desiderata

    Sur un autre plan, je déplore que la lecture de ce poème en prose, sur le haut de la présente page, soit entrecoupé de publicités qui hachent le texte en petits tronçons, dénaturant son unité. Je sais bien qu'un site gratuit comme celui-ci doit vivre, donc accepter la publicité. Mais quand elle devient aussi intrusive, je me demande si c'est encore rentable pour les annonceurs, car les lecteurs de mon genre finissent par être rebutés plus que séduits...
    Mais ce n'est pas un reproche aux dévoués auteurs du site, que je complimente pour leur persévérance.

  • Bonjour,
    Non, ce texte n'a jamais été trouvé dans une église de Baltimore.
    L'auteur est Max Ehrmann (1872-1945) avocat, homme d’affaires et écrivain américain, principalement renommé pour son poème Desiderata qui a connu un destin particulier.
    Tribises à toutes et tous.