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PRENDRE LE CHEMIN…

« Les jours avaient passé. Vous aviez toujours entendu parler de possibilités de communier avec l’invisible mais pour beaucoup tout cela relevait encore de la légende.
Ce texte est dicté avec le désir de transmettre par-delà la volonté humaine de choisir. Il est donc donné à interpréter par ceux qui sauront que nous ne sommes pas une illusion du monde mais bien le monde lui-même.
Au-delà de la vie se trouve un seuil, une sorte de porte permettant à l’Esprit de nous apprendre les différents mondes qu’il nous faudra explorer et comprendre.

Nous venons à vous aujourd’hui pour laisser trace des possibilités de vivre ailleurs mais aussi pour vous dire que rien n’est important dans le monde où vous vivez et que tout sera réparé bientôt pour vous, quelles que soient les souffrances qui sont les vôtres.
Le monde visible est une projection du vivant. Il existe mais comme une sorte d’excroissance de l’ensemble. Tel un bourgeon, il cherche à grandir et parfois c’est une grande souffrance que de se détacher de ce qui paraît la réalité et qui n’est que l’intérieur d’une enveloppe.
Celui qui vit en l’Esprit ne trouve plus rien dans votre monde qui soit assez vaste pour le contenir. Non, il ne méprise point, il ne se vante point : il constate. Il aime, mais trop pour ce monde, il espère mais trop pour ce monde, il critique par rapport à ce qu’il sait et non en tenant compte de ce qui est.
Celui qui est passé, souffre plus que celui qui ne pense pas qu’il existe ailleurs une autre forme, un autre espace. L’homme a été conçu pour aller vers cette libération. Il diffère des autres animaux par cette conscience du tout qu’il ne peut encore parfois saisir mais que son inconscient lui rappelle par ses malaises et insatisfactions incompréhensibles.
Nous sommes venus enseigner à ceux qui sont passés. Il n’est pas compréhensible pour eux encore de comprendre comment gérer les deux univers et il est un grand malheur en eux qui les détruit de ne point savoir où se rendre.
Tels des oiseaux ayant perdu le sens des repères, le ciel devient trop vaste et leur donne parfois la nausée du désespoir.
Allongez-vous et pensez que nous ne sommes pas loin de vous. Faut-il déjà vous nommer « enfants » avec l’affection que vous ne nous témoignez pas encore tant votre méfiance est grande envers nous. Car l’incroyable est difficile à accepter, difficile à percevoir perdu dans ce qui est pour vous la fin de quelque chose qui ne peut se voir ni se toucher.
Nous allons alors vous donner le grand pouvoir et il est à ceux qui ne peuvent tricher pour l’acquérir. De leur volonté de faire, toute matière inerte et banale sera l’or des enfants de demain. Rien de ce qu’ils ont espéré ne sera oublié par l’histoire et le rêve qui n’en fut jamais un sera réalisé. Tout est en place et le rien, qui semble se construire par votre impuissance à décider que la route se poursuive à l’heure qui est la vôtre, est en fait un temps de préparation où votre esprit laisse en lui se finaliser le lien indestructible entre les mondes, afin que sur terre chacun des enfants de la nouvelle Alliance devienne le réceptacle de l’Esprit tout entier. Nous savons combien tout cela paraît difficile à croire, mais nous pouvons vous promettre que si vous ne pensiez plus à la mort, si vous ne saviez pas que vous êtes en vie, pourtant tout serait identique à ce que vous êtes au plus profond de vos espoirs.
Vous cherchez à servir notre monde et Dieu, vous n’en savez encore que bien peu de choses, mais l’intention est présente en toutes vos actions, en toutes vos révoltes.
Le ciel est ouvert à ceux qui espèrent et savent regarder.
Au moment où nous écrivons ces lignes, il est temps pour le monde de se voir agir et de ne point redouter que tout ce qui est fait avec un désir obscur, ici et maintenant, ne soit éternel.
Tout acte est éternel, aussi minime soit-il.
Pourtant, ceux qui sont en « Absolion » savent que la réalité est bien différente des apparences, et que ce qui conduit les actes des hommes, paraissant parfois sans issue aux yeux des profanes, est en fait une influence des forces universelles qui organisent toutes formes de vies.
Il sera bientôt l’heure pour beaucoup de mourir en ce monde fatigué. Il n’est point si grave de partir quand le coeur est léger.
Faites l’amour et donnez l’amour, soyez en paix et portez la paix, oeuvrez toujours et encore, pour ce monde qui est le bourgeon dont vous sentez qu’il est maintenant l’heure de briser la coque.
Lorsque votre esprit sera capable de sortir de l’enveloppe, alors le merveilleux vous apparaîtra. Ne confondez jamais image et réalité, conditionnement et découverte, savoir et vécu.
Nous avons souvent découvert dans les esprits visités, que nombre d’hommes espèrent être par nous dans la coquille quelque chose de plus important que ce qu’ils sont en vérité. Nous ne sommes pas ici pour cela.
Nous sommes dans le monde des hommes pour les préparer à la survivance, à la réalité qui se profile déjà alors qu’ils viennent à peine de naître. Oubliez les croyances et le Dieu imaginé par vos ancêtres. Nous n’avons jamais donné que des images que l’on pouvait accepté. Si un être peut recevoir la vérité, il ne sera alors plus qu’à quelques pas de l’envol. Tout est fait pour que les choses se passent avec beauté et harmonie.
Malheureusement, l’humanité se déchire encore, et les hommes ne savent vivre en paix. Ils se donnent l’obligation de bouger, alors que le vrai voyage est immobile. Chaque région de ce monde a des beautés, et elles se suffisent à elles-mêmes afin d’aider à l’élévation de l’âme. »

Source : Extrait d’une communication de Oune
A.S.: