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PHOTO : UN COMPAS ET UNE EQUERRE DANS UNE ÉGLISE

UN ARTICLE DE LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE DU 19 FÉVRIER 2020 INTITULÉ “UN SIGNE FRANC-MAÇON DANS L’ÉGLISE” RELATE QUE LA RÉPRÉSENTATION D’UN COMPAS ET D’UN ÉQUERRE DANS L’ÉGLISE DE LOCHES A PROVOQUÉ DE VIVE RÉACTION “ANTI-MAÇONNIQUE” SUR FACEBOOK

Un compas en bois clair, et une équerre en bois foncé qui s’entrecroisent. Deux emblèmes qui forment une signature, discrète. On la trouve sur un côté du socle en bois refait par Jacky Jomeau.

Un bel ouvrage, salué par la communauté catholique sur Facebook, ravie que Sainte-Thérèse de Lisieux repose sur ce beau socle.

Sur la page de la paroisse de Loches, on lit pourtant une sorte d’interrogation, voire d’inquiétude. « Très beau travail, hormis le compas et l’équerre qui n’ont pas trop leur place ici… ». Sous-entendu, le compas et l’équerre s’apparentent à la franc-maçonnerie.

Pour les croyants, un tel signe serait un sacrilège. Rome ne transige pas. En 2013, le Vatican a demandé la démission de Pascal Vésin, curé de Megève (Haute-Savoie), car il appartenait à une loge du Grand Orient de France. Le religieux mettait alors en avant sa liberté de pensée, estimant : « Le combat entre l’Église et la franc-maçonnerie date de la IIIe République, ce n’est plus de mise. » 

À Loches, ce signe interpelle encore. La paroisse de Loches ne s’enflamme pas pour autant. Même pas du tout, rassurant les pratiquants. Jacky Jomeau l’atteste : il ne s’agit que de la marque du compagnon ébéniste qu’il est, différente du signe maçonnique.

Chez les compagnons, le compas évoque la précision, la juste mesure, la pensée ou le divin. L’équerre, la droiture, la conformité à la règle, la matière.

On trouve également la représentation d’un autre outil, le niveau (l’égalité, la balance, la justice). Mais l’origine du compagnonnage et de la franc-maçonnerie n’est pas dépourvue de similitudes…

Crédit Photo – @LaNouvelleRépublique.fr
A.S.:

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