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Ordre des francs-jardiniers

En vadrouillant sur le web, j’ai été amené à découvrir cet ordre qu’est « L’Ordre de Francs-Jardiniers » :

L’ ordre des francs-jardiniers (Order of the Free Gardeners), aujourd’hui presque disparu, est une société amicale fondée en Écosse au milieu du xviie siècle et qui s’est par la suite étendue en Angleterre et en Irlande. Comme de nombreuses autres sociétés amicales (Friendly societies) de l’époque, son objet principal fut à la fin du xviie siècle et durant tout le xviiie siècle le partage de connaissances – voire de secrets – liés au métier, ainsi que l’entraide mutuelle. Au xixe siècle, ses activités d’assurance mutuelle devinrent prépondérantes. À la fin du xxe siècle, elle s’est presque entièrement éteinte.

Voici une petite liste non exhaustive de liens, de livres vous permettant d’en apprendre plus sur cet ordre:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_des_francs-jardiniers

http://freemasonry.bcy.ca/texts/gardeners.html

Les Francs-Jardiniers de Robert Cooper

Résumé :

Un mot de l’éditeur

Cet ouvrage de Robert Cooper, bibliothécaire et conservateur du Musée de la Grande Loge d’Ecosse est la seule recherche sérieuse sur ce sujet si passionnant. Il met en lumière l’histoire d’une société ancienne dont le premier document connu date du 16 août 1676 et commence par « Interjunction For ye Fraternitie of the Gardners of East Lothians ».

Dans ce siècle des Lumières qu’est le 17e siècle, le souci de l’intérêt croissant pour l’architecture de la Renaissance coïncide avec l’adoption de jardins paysagers. L’Ordre Ancien des Francs-Jardiniers rassemble alors parmi ses membres des propriétaires terriens, des ouvriers jardiniers, des professionnels de l’agriculture et de simples amateurs. Ses buts sont le contrôle de l’exercice professionnel, la bienfaisance, l’amélioration morale, la pratique des secrets du métier et l’ésotérisme. Les réunions se terminent souvent par des banquets où l’on chante et récite des poèmes entremêlant morale et humour.

Parmi ses membres, on comptera de nombreux nobles, notamment ceux qui planteront les plus vastes forêts du nord du Royaume-Uni ou d’autres qui se feront promoteurs de l’acclimatation de nombreux légumes exotiques ou de techniques modernes de culture.
L’Ordre s’organise petit à petit et développe un rituel basé sur la Bible qui procède de connaissances ésotériques, au travers notamment des références à la Genèse (le Jardin d’Eden, Noé plantant la vigne et l’olivier) et à Saint Jean.

Il évoluera ensuite en « Sociétés Amicales », ancêtre de nos mutuelles, auquel deux guerres mondiales et l’avènement des « assurances sociales » porteront un coup fatal.
Robert Cooper étudie également les similitudes et les différences entre « franc-jardinage » et franc-maçonnerie, les deux mouvements étant nés sur le même sol écossais à seulement quelques années d’écart.

Ce livre, fruit de recherches rigoureuses, lève un coin de voile sur un Ordre initiatique méconnu qui se développa dans le monde anglo-saxon puis disparut, sans atteindre la renommée que connurent d’autres institutions.

http://www.ivoire-clair.fr/scienceshumaines/societes/lesfrancsjardiniers.php


A.S.: