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Olivia Chaumont sur France Culture : La bâtisseuse – Architecte, transsexuelle, franc-maçonne

Mise à jour :  Écouter sur GADLU.INFO les témoignages émouvants empreints d’humanismes autour de et d’Olivia Chaumont

Olivia Chaumont, sera l’invité de l’émission d’ Irène Omélianenko « Sur les Docks » sur France Culture à 17 heures aujourd’hui. L’émission est intitulée « Corps et âmes :La bâtisseuse – Architecte, transsexuelle, franc-maçonne« .

Avec :
Olivia Chaumont, Guy Arcizet, Grand maître du Grand Orient De France , Guy Zuili et Nicolas Froeliger, franc-maçons , Loïc Jauvin, urbaniste, Michelle Delaunay et Marc Lumbroso, amis d’Olivia.

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Présentation de l’émission :

Olivia Chaumont a fait évoluer le Grand Orient de France vers une acceptation des femmes.  Architecte de son intimité. Née garçon en 1950, Olivia grandit alors que la transsexualité est inscrite comme une déviance mentale. Elle s’arrange avec la vie, se marie deux fois, ne souffre pas de sa différence mais vit un malaise social. C’est à 57 ans qu’elle saute le pas de l’opération. Elle compose alors avec sa nouvelle identité alors que beaucoup de ses amitiés s’effondrent. Optimiste, elle accepte les pertes pour refondre sa vie.
Quand elle était Olivier, après des études scientifiques brillantes couronnées de prix,  ses chantiers étaient de grande envergure. A la tête d’une équipe de 12 personnes, elle a fait sortir de terre, à Saint Nazaire ou à Montreuil, des constructions collectives et des logements sociaux. Depuis qu’elle est femme, elle se concentre sur des espaces déjà existants et plus petits. En solitaire. Une autre façon de travailler. Mais avec toujours cet intérêt  pour les lignes épurées et l’aspect aérien que l’art architectural peut donner à des constructions massives.
Elle monte à l’Assemblée pour demander de faciliter les changements d’état civil. Farouchement déterminée, Olivia est animée par un désir d’égalité et de justice sociale.
En 1992, Olivia s’empare du compas et de l’équerre et entre au Grand Orient De France en tant qu’homme.  Son obédience (aux valeurs progressistes mais exclusivement masculine) est mis au pied du mur lorsqu’en 97, elle annonce à ses frères sa volonté d’être sœur. Olivia s’accroche, le conseil de l’ordre vote. Elle sera finalement la première femme au GODF et la première femme à prendre la parole lors d’un « convent » (congrès maçonnique) à Vichy. C’était en septembre dernier. Ce jour-là, une décision historique est prise : chaque loge au GODF sera désormais libre d’initier des femmes.


A.S.: